27 août 2009
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Le prisonnier de l'ange 4
Le prisonnier de l'ange 6
- Les anges sont réputés pour tenir leurs promesses, mais je ne connais rien à l’honneur des démons si tant est qu’ils en aient un. Tant que je ne romps pas le sort, je tiens la vie du seul héritier de votre couronne, je suis donc protégée. En six mois j’aurais le temps de voir la fin du massacre et le début de la reconstruction des anges. Je pourrais m’assurer du rétablissement de mon peuple et c’est tout ce qui compte. Après peu importe mon sort.
- C’est une insulte à la parole des vampires !
- Vous oubliez messire Etanne que je suis avant tout une reine qui œuvre pour le bien être de son peuple. Qui plus est je suis la souveraine des anges, peuple que vous avez massacré sans honneur. Alors il est tout à fait légitime que je doute de votre intégrité, car pour moi vous n’en avez aucune ! J’ai vu les atrocités que vous avez faites. Où est l‘honneur quand trois de vos cavaliers s‘attaquent à une ferme isolée pour assassiner les habitants pendant leur sommeil? Où est l‘honneur à s‘en prendre à des fillettes lorsque personne n‘est là pour les défendre. Excusez-moi si je n’ai aucun respect pour votre espèce. Pendant six mois je saurai vous faire tenir parole !
- Ainsi il sera fait.
Cali vit briller une étincelle de défi dans le regard de Lucas quand il prononça ces mots. Le mariage aura lieu dans trois jours. En attendant il te sera donné une chambre. Tu ne pourras donc pas dire qu’on t’a maltraitée. Il ajouta plus bas qu’il en avait assez de sentir des rats imaginaires se promener sur son corps. La tension ajoutée à cette remarque fit éclater de rire Cali, balayant ses derniers doutes. Quand elle arriva à reprendre son calme, elle vit tous les regards étonnés et réprobateurs posés sur elle. Mais elle s’en moquait elle avait gagné!
Une fois installée dans ses nouveaux quartiers elle regretta amèrement sa cellule. Au moins les plaintes des autres prisonniers et les rongeurs lui tenaient compagnie. Lucas avait utilisé un bien grand mot en appelant cette pièce une chambre elle aurait plutôt qualifié ça de débarra, d’ailleurs c’est ainsi que les autres habitants du palais devaient considérer ce lieu. En effet la pièce était couverte de toutes sortes de détritus. Au milieu trônait un lit qui avait connu de meilleures années, quant au cabinet pour faire sa toilette il ne donnait que de l’eau froide. Après quelques minutes d’inspection elle finit par découvrir une fenêtre qui était tellement sale et opaque qu’elle se confondait avec le mur. De la pièce se dégageaient une odeur fétide et une chaleur insupportable.Même son ancienne cellule lui semblait plus accueillante. Un instant elle songea à demander aux gardes de la raccompagner là bas, et tant pis si le prince était gêné par les rats. Dans un moment de découragement elle se laissa choir lourdement sur ce qui allait lui servir de lit. Tout d’un coup elle se sentit submergée par une vague de colère qu’elle ne comprit pas. Décidée à analyser ce phénomène, qui se produisait un peu trop souvent à son goût , elle ferma les yeux et se concentra sur cette fureur. Ne sachant pas comment s’y prendre, Cali commença par chercher la cause de cette émotion. Qu’est-ce qui pouvait provoquer une telle hargne. Elle se sentit plonger dans un ouragan de colère sans pouvoir s’arrêter ni contrôler sa chute. Paniquée elle ne parvenait plus à reprendre ses esprits. Plus elle essayait de lutter plus elle s’enfonçait au cœur de la tourmente qu’elle n’arrivait pas à dominer. Soudain la voix se fit de nouveau entendre. Cette fois elle était forte et claire « elle a osé me défier. Elle m’a volé ma vie ! et s’en sert pour me soustraire ma liberté. ! Dés que les 6 mois seront passés et le sort rompu je lui ferai payer ses outrages. Je la torturai au point qu’elle ne saura plus qui elle est. Elle va le regretter ». Ces promesses furent suivies de plusieurs insultes et d’autres serments plus atroces les uns que les autres. Perdue dans cette haine qui ne lui appartenait pas, Cali prit conscience que la voix qui la hantait était celle de Lucas. Enfin elle saisit l’étendu du sort. Le sortilège liait les corps ,ce qui était bien utile, mais il liait aussi les âmes. C’était son but premier, ainsi elle avait accès non seulement aux émotions du prince, comme elle s’en doutait, mais aussi à ses pensées.
- C’est une insulte à la parole des vampires !
- Vous oubliez messire Etanne que je suis avant tout une reine qui œuvre pour le bien être de son peuple. Qui plus est je suis la souveraine des anges, peuple que vous avez massacré sans honneur. Alors il est tout à fait légitime que je doute de votre intégrité, car pour moi vous n’en avez aucune ! J’ai vu les atrocités que vous avez faites. Où est l‘honneur quand trois de vos cavaliers s‘attaquent à une ferme isolée pour assassiner les habitants pendant leur sommeil? Où est l‘honneur à s‘en prendre à des fillettes lorsque personne n‘est là pour les défendre. Excusez-moi si je n’ai aucun respect pour votre espèce. Pendant six mois je saurai vous faire tenir parole !
- Ainsi il sera fait.
Cali vit briller une étincelle de défi dans le regard de Lucas quand il prononça ces mots. Le mariage aura lieu dans trois jours. En attendant il te sera donné une chambre. Tu ne pourras donc pas dire qu’on t’a maltraitée. Il ajouta plus bas qu’il en avait assez de sentir des rats imaginaires se promener sur son corps. La tension ajoutée à cette remarque fit éclater de rire Cali, balayant ses derniers doutes. Quand elle arriva à reprendre son calme, elle vit tous les regards étonnés et réprobateurs posés sur elle. Mais elle s’en moquait elle avait gagné!
Une fois installée dans ses nouveaux quartiers elle regretta amèrement sa cellule. Au moins les plaintes des autres prisonniers et les rongeurs lui tenaient compagnie. Lucas avait utilisé un bien grand mot en appelant cette pièce une chambre elle aurait plutôt qualifié ça de débarra, d’ailleurs c’est ainsi que les autres habitants du palais devaient considérer ce lieu. En effet la pièce était couverte de toutes sortes de détritus. Au milieu trônait un lit qui avait connu de meilleures années, quant au cabinet pour faire sa toilette il ne donnait que de l’eau froide. Après quelques minutes d’inspection elle finit par découvrir une fenêtre qui était tellement sale et opaque qu’elle se confondait avec le mur. De la pièce se dégageaient une odeur fétide et une chaleur insupportable.Même son ancienne cellule lui semblait plus accueillante. Un instant elle songea à demander aux gardes de la raccompagner là bas, et tant pis si le prince était gêné par les rats. Dans un moment de découragement elle se laissa choir lourdement sur ce qui allait lui servir de lit. Tout d’un coup elle se sentit submergée par une vague de colère qu’elle ne comprit pas. Décidée à analyser ce phénomène, qui se produisait un peu trop souvent à son goût , elle ferma les yeux et se concentra sur cette fureur. Ne sachant pas comment s’y prendre, Cali commença par chercher la cause de cette émotion. Qu’est-ce qui pouvait provoquer une telle hargne. Elle se sentit plonger dans un ouragan de colère sans pouvoir s’arrêter ni contrôler sa chute. Paniquée elle ne parvenait plus à reprendre ses esprits. Plus elle essayait de lutter plus elle s’enfonçait au cœur de la tourmente qu’elle n’arrivait pas à dominer. Soudain la voix se fit de nouveau entendre. Cette fois elle était forte et claire « elle a osé me défier. Elle m’a volé ma vie ! et s’en sert pour me soustraire ma liberté. ! Dés que les 6 mois seront passés et le sort rompu je lui ferai payer ses outrages. Je la torturai au point qu’elle ne saura plus qui elle est. Elle va le regretter ». Ces promesses furent suivies de plusieurs insultes et d’autres serments plus atroces les uns que les autres. Perdue dans cette haine qui ne lui appartenait pas, Cali prit conscience que la voix qui la hantait était celle de Lucas. Enfin elle saisit l’étendu du sort. Le sortilège liait les corps ,ce qui était bien utile, mais il liait aussi les âmes. C’était son but premier, ainsi elle avait accès non seulement aux émotions du prince, comme elle s’en doutait, mais aussi à ses pensées.
Le prisonnier de l'ange 6