16 septembre 2009
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Ce fut qu’en entendant les vêtements de la princesse tomber au sol qu’il comprit le piège. Cette civilisation ne concevait pas leurs divinités avec des vêtements. D'ailleurs sur le tableau Nala était nue ! Il voulut la retenir mais c’était trop tard la jeune femme s’était levée et d’un coup d’épaule elle avait déjà fait glisser sa tenue, bientôt suivit par le soutien gorge. Elle décida cependant de garder sa culotte en dentelle. Elle entendit un « Lucas va me tuer » avant de s’élancer. Pour se donner du courage elle se mit à chanter la berceuse que son époux lui avait murmurée pour l’apaiser il y avait à peine quelques jours. Afin de parfaire l’ambiance elle donna par magie un ton éthéré à sa voix qui emplit toute la forêt. En s’avançant elle prit contact mental avec son époux.
- Tiens bon, j’arrive !
- Me voila sauvé répliqua-t-il amère.
Je l’ai cherché se dit elle. En plus il n’allait pas du tout apprécier sa vision.
- Dis, ne penses-tu pas faire un peu trop de bruit pour une attaque surprise. Où est Etanne ? Est-il incapable de te faire taire ?
- Hum ne t’inquiète pas mon attaque sera une véritable surprise. Etanne est là caché dans les fougères avec dix hommes, ils encerclent le camp.
- Dix ça ne suffira pas! Retirez vous
- Dix hommes c’est sur. Heureusement il y a une femme ! Dit elle, espiègle.
- C’est sur c’est toi qui va faire la différence.
- En fait, c’est là l’idée du plan. Elle l’entendit gémir
- Ho non, dit moi que c’est Etanne qui l’a imaginé.
Décidément les deux hommes ne lui faisaient pas confiance.
- C’est sûr votre plan de bataille s’est tellement bien passé qu’on ne peut que vous féliciter pour vos dons de stratèges ! Il continua à gémir. Bon prépare toi, j’arrive ! Et elle émergea enfin de la brume, nue, chantante telle une apparition. Tous les hommes restèrent éblouis devant cette vision sauf son époux.
- Heu, Cali personne n’a osé te le dire, mais tu as oublié de t’habiller ce matin !
Grâce à ce trait d’humour elle se détendit et un véritable sourire illumina ses lèvres quand elle parla de sa voie surnaturelle qui lui permettait aussi de faire passer les informations aux soldats.
- Salutation nobles guerriers, je suis Nala votre déesse. Je suis ici pour vous récompenser de votre bravoure et de cette victoire sur les sanguinaires ennemis. Jamais bataille n’a été aussi bien été menée à combat exceptionnel, mesure exceptionnelle. Je suis là pour choisir à l’aube un compagnon mais en attendant ,buvons ! Voici le vin des dieux.
- Quoi tu veux déjà me quitter, tu me fends le cœur mon ange. Je sais que ces guerriers ont perdu leur bataille mais ce n’est pas une raison pour les punir aussi durement. En plus ton vin des dieux n’est qu’une misérable piquette pour les soldats ! C’est quoi le plan?
Cali lui expliqua tandis qu’elle se baladait parmi les hommes. Et pendant plus d’une heure elle les fit boire un par un supportant leurs mains hideuses sur son corps non protégé. Heureusement les soldats se montrèrent respectueux. Après tout, elle était un déesse. Tout en se baladant elle continua à parler avec son époux, elle avait besoin de son soutien pour ne pas vomir.
- Qu’est ce qui est arrivé à ta chemise?
Le prince était torse nu, ce qui n’était pas pour lui déplaire mais ça l’intriguait. Comment peut on perdre sa chemise à la guerre, d’accord les deux hommes n’étaient pas des fins stratèges mais à ce point !
- Tu te promènes nue au milieu de mercenaires et tu te demande ce qui est arrivé à ma chemise ?
- C’est un sujet de discussion comme un autre, mais si tu veux on parle d’autre chose dit elle dégagée. Bon d’accord j’ai besoin que tu me distraies ce je fais là n’est pas très plaisant.
- Je m’en rends compte petit ange. Un silence passa puis il reprit. Je l’ai enlevée pour stopper l'hémorragie d’un jeune officier en attendant les secours. Quand les infirmiers sont arrivés ils ont embarqué le gamin et ma chemise aussi. Sur le coup ça m’a pas dérangé je pensais pouvoir me rhabiller le soir sous la tente. Et toi qu’à tu fais de ta robe?
- C’est Etanne qui me l’a prise.
Cali sentit le sourcil interrogateur de son époux se lever. Sa formulation était maladroite.
-Hum il va falloir que je lui parle.
- C’est certain, il a risqué sa vie pour toi. Il va falloir que tu le félicites dit-elle en espérant vainement apaiser le courroux de son mari.
- Ce n’est pas vraiment ce que j’ai en tête.
La discussion se prolongea ainsi pendant tout le temps où la jeune femme droguait ses ennemis. Elle n’avait pas tout à fait fini lorsque l‘aube se leva sous les cris de soldats en rut à force de la voir. En essayant d’ignorer la tension de Lucas, elle se dit que l’heure de tenir sa promesse était venue.
le prisonnier de l'ange 65
- Tiens bon, j’arrive !
- Me voila sauvé répliqua-t-il amère.
Je l’ai cherché se dit elle. En plus il n’allait pas du tout apprécier sa vision.
- Dis, ne penses-tu pas faire un peu trop de bruit pour une attaque surprise. Où est Etanne ? Est-il incapable de te faire taire ?
- Hum ne t’inquiète pas mon attaque sera une véritable surprise. Etanne est là caché dans les fougères avec dix hommes, ils encerclent le camp.
- Dix ça ne suffira pas! Retirez vous
- Dix hommes c’est sur. Heureusement il y a une femme ! Dit elle, espiègle.
- C’est sur c’est toi qui va faire la différence.
- En fait, c’est là l’idée du plan. Elle l’entendit gémir
- Ho non, dit moi que c’est Etanne qui l’a imaginé.
Décidément les deux hommes ne lui faisaient pas confiance.
- C’est sûr votre plan de bataille s’est tellement bien passé qu’on ne peut que vous féliciter pour vos dons de stratèges ! Il continua à gémir. Bon prépare toi, j’arrive ! Et elle émergea enfin de la brume, nue, chantante telle une apparition. Tous les hommes restèrent éblouis devant cette vision sauf son époux.
- Heu, Cali personne n’a osé te le dire, mais tu as oublié de t’habiller ce matin !
Grâce à ce trait d’humour elle se détendit et un véritable sourire illumina ses lèvres quand elle parla de sa voie surnaturelle qui lui permettait aussi de faire passer les informations aux soldats.
- Salutation nobles guerriers, je suis Nala votre déesse. Je suis ici pour vous récompenser de votre bravoure et de cette victoire sur les sanguinaires ennemis. Jamais bataille n’a été aussi bien été menée à combat exceptionnel, mesure exceptionnelle. Je suis là pour choisir à l’aube un compagnon mais en attendant ,buvons ! Voici le vin des dieux.
- Quoi tu veux déjà me quitter, tu me fends le cœur mon ange. Je sais que ces guerriers ont perdu leur bataille mais ce n’est pas une raison pour les punir aussi durement. En plus ton vin des dieux n’est qu’une misérable piquette pour les soldats ! C’est quoi le plan?
Cali lui expliqua tandis qu’elle se baladait parmi les hommes. Et pendant plus d’une heure elle les fit boire un par un supportant leurs mains hideuses sur son corps non protégé. Heureusement les soldats se montrèrent respectueux. Après tout, elle était un déesse. Tout en se baladant elle continua à parler avec son époux, elle avait besoin de son soutien pour ne pas vomir.
- Qu’est ce qui est arrivé à ta chemise?
Le prince était torse nu, ce qui n’était pas pour lui déplaire mais ça l’intriguait. Comment peut on perdre sa chemise à la guerre, d’accord les deux hommes n’étaient pas des fins stratèges mais à ce point !
- Tu te promènes nue au milieu de mercenaires et tu te demande ce qui est arrivé à ma chemise ?
- C’est un sujet de discussion comme un autre, mais si tu veux on parle d’autre chose dit elle dégagée. Bon d’accord j’ai besoin que tu me distraies ce je fais là n’est pas très plaisant.
- Je m’en rends compte petit ange. Un silence passa puis il reprit. Je l’ai enlevée pour stopper l'hémorragie d’un jeune officier en attendant les secours. Quand les infirmiers sont arrivés ils ont embarqué le gamin et ma chemise aussi. Sur le coup ça m’a pas dérangé je pensais pouvoir me rhabiller le soir sous la tente. Et toi qu’à tu fais de ta robe?
- C’est Etanne qui me l’a prise.
Cali sentit le sourcil interrogateur de son époux se lever. Sa formulation était maladroite.
-Hum il va falloir que je lui parle.
- C’est certain, il a risqué sa vie pour toi. Il va falloir que tu le félicites dit-elle en espérant vainement apaiser le courroux de son mari.
- Ce n’est pas vraiment ce que j’ai en tête.
La discussion se prolongea ainsi pendant tout le temps où la jeune femme droguait ses ennemis. Elle n’avait pas tout à fait fini lorsque l‘aube se leva sous les cris de soldats en rut à force de la voir. En essayant d’ignorer la tension de Lucas, elle se dit que l’heure de tenir sa promesse était venue.
le prisonnier de l'ange 65