24 septembre 2009
4
24
/09
/septembre
/2009
12:00
- Pas lui ! Ce n’est qu'un misogyne, un être immonde ! Il a une grande estime de sa personne alors que rien en lui n'arrête l'attention. Traitant les autres avec le mépris qu'il devrait lui être dû, il déshonore à la foi son titre et son grade. Si j'avais autorité sur l'armée il aurait un poste qui lui siérait mieux : il nettoierait les ordures ! Las mon pouvoir est limité en ce domaine, l'armée est indépendante. Cet homme m'insupporte au plus au point, c'est physique. Et je déteste la façon dont il pose ses âneries en vérité. Il est inculte, stupide et hautain ! Et c'est un assassin !
- Moi aussi si j'en crois les propos que tu as tenus il n’y a pas si longtemps.
- Non ! La comparaison est improbable. Lors de son précédent mariage il a traité sa femme avec plus de morgue que le plus endurcie des homme la prenait en pitié. Partout il l'insultait indifférent au public !
- Cali calme toi, tu exagères. Il n'était pas pire que Caïn.
- Caïn avait certes beaucoup de défaut mais il était jeune, et ce n'était pas un veuf volontaire !
- C'était un suicide.
- Il est aisé de suicider quelqu’un qu’on a sous ses ordres. Ne me dis pas que tu le crois innocent !
- Je ne sais pas, soupira Siléa.
Tout au fond d'elle la guerrière savait qu'il était coupable. Les lois de son pays avaient poussé les hommes à devenir irrespectueux envers les femmes, même si en apparence elles demeuraient leurs égales. Et si elles étaient mieux traitées que les Tarantes, leur sort n'en demeurait pas moins difficile. Les hommes, soupira-t-elle, sont de véritables plaies. Enfin pas tous se reprit-elle.
- Je ne saisi pas.
La réflexion du roi tira Siléa de ses pensées.
- Tu te doutes que la première règle visant à éviter le bavardage des hommes a été prise par une reine. Quand son époux, le roi, l'a découverte il a tellement été choqué par l’image qu’elle donnait des hommes qu’il a pris immédiatement un décret. Ce nouveau texte fait subsister le lien hiérarchique dans le couple. En d’autres termes la femme reste soumise à l’homme. Parce que si les hommes sont bavards, les femmes elles sont inconstantes ainsi il faut les maîtriser. C’est donc un double contrôle qui a été mis en place. Ces lois sont basées sur des stéréotypes qui n'ont plus lieu d'être, mais elles n'en demeurent pas moins applicables. Il a donc suffi que le conte Alucard ordonne à sa femme de se pendre pour qu’elle obéisse sans avoir le choix.
- Et si le mariage à lieu entre personnes de même grade ?
- C’est la même chose.
- Vous savez que c’est un assassin mais vous ne faites rien ? Interrogea Etanne qui prit la parole pour la première fois
- Nous n'avons pas de preuves.
- On ne peut pas dire que vous êtes très efficaces !
- C’est toujours mieux que de n’avoir ni preuves ni suspect non ? Répliqua vivement la garde.
Le guerrier ne put que grogner un « facile » tout bas.
- Nous ne sommes pas sûres. Cali en est persuadée mais elle ne l'a jamais aimé. Dès que ces deux-là se sont rencontrés ils se sont pris en grippe.
- Je vais réfléchir à un plan, il est hors de question que cette union se fasse reprit Cali après cette intermède.
- NON hurlèrent les deux démons ensembles sous le regard incrédule de la guerrière.
le prisonnier de l'ange 85
- Moi aussi si j'en crois les propos que tu as tenus il n’y a pas si longtemps.
- Non ! La comparaison est improbable. Lors de son précédent mariage il a traité sa femme avec plus de morgue que le plus endurcie des homme la prenait en pitié. Partout il l'insultait indifférent au public !
- Cali calme toi, tu exagères. Il n'était pas pire que Caïn.
- Caïn avait certes beaucoup de défaut mais il était jeune, et ce n'était pas un veuf volontaire !
- C'était un suicide.
- Il est aisé de suicider quelqu’un qu’on a sous ses ordres. Ne me dis pas que tu le crois innocent !
- Je ne sais pas, soupira Siléa.
Tout au fond d'elle la guerrière savait qu'il était coupable. Les lois de son pays avaient poussé les hommes à devenir irrespectueux envers les femmes, même si en apparence elles demeuraient leurs égales. Et si elles étaient mieux traitées que les Tarantes, leur sort n'en demeurait pas moins difficile. Les hommes, soupira-t-elle, sont de véritables plaies. Enfin pas tous se reprit-elle.
- Je ne saisi pas.
La réflexion du roi tira Siléa de ses pensées.
- Tu te doutes que la première règle visant à éviter le bavardage des hommes a été prise par une reine. Quand son époux, le roi, l'a découverte il a tellement été choqué par l’image qu’elle donnait des hommes qu’il a pris immédiatement un décret. Ce nouveau texte fait subsister le lien hiérarchique dans le couple. En d’autres termes la femme reste soumise à l’homme. Parce que si les hommes sont bavards, les femmes elles sont inconstantes ainsi il faut les maîtriser. C’est donc un double contrôle qui a été mis en place. Ces lois sont basées sur des stéréotypes qui n'ont plus lieu d'être, mais elles n'en demeurent pas moins applicables. Il a donc suffi que le conte Alucard ordonne à sa femme de se pendre pour qu’elle obéisse sans avoir le choix.
- Et si le mariage à lieu entre personnes de même grade ?
- C’est la même chose.
- Vous savez que c’est un assassin mais vous ne faites rien ? Interrogea Etanne qui prit la parole pour la première fois
- Nous n'avons pas de preuves.
- On ne peut pas dire que vous êtes très efficaces !
- C’est toujours mieux que de n’avoir ni preuves ni suspect non ? Répliqua vivement la garde.
Le guerrier ne put que grogner un « facile » tout bas.
- Nous ne sommes pas sûres. Cali en est persuadée mais elle ne l'a jamais aimé. Dès que ces deux-là se sont rencontrés ils se sont pris en grippe.
- Je vais réfléchir à un plan, il est hors de question que cette union se fasse reprit Cali après cette intermède.
- NON hurlèrent les deux démons ensembles sous le regard incrédule de la guerrière.
le prisonnier de l'ange 85