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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 23:37
  • - Je viens avec toi et je vais essayer de ne pas travailler ce faisant.

sourit-piercing.jpgCette idée paraissait le rendre nerveux. Heureuse je lui donnai un court baiser mais bien vite nous prîmes une autre direction que la veille et je dus reprendre mon énumération des lieux à conserver en l'état. Liam avait sa façon particulière de s'étonner de ma civilisation. Alors que Gareth posait des questions ouvertes, qu'est-ce que c'était, par exemple, lui ramenait souvent les choses à son propre peuple :

  • - C'était une école, non ? On le voit avec les meubles à l'intérieur. C'est étonnant de trouver ce genre de points communs alors qu'il y a tant de différences entre nos deux civilisations.

J'expliquai que oui, c'en était une, et discuter de l'éducation nous occupa un très long moment. Les xivians restaient dans le même corps de métier de mère en fille et de père en fils, aussi leur système éducatif était-il bien différent du nôtre. Le leur me paraissait démesurément ciblé. En discutant de l'école je parlai de celles qui étaient laïques et de celles qui ne l'étaient pas, et la fin de la matinée fut consacrée à une discussion sur cette question. Son peuple n'avait pas de religion au sens où je l'entendais. En effet il ne vénérait aucun être hypothétique, mais il choyait ses dieux bien réels comme on respecte un monarque. La seule interrogation planait sur l'existence d'un autre dieu au-dessus et invisible, mais personne n'aurait eu l'idée de prendre la tête d'une organisation qui aurait défendu une théorie ou une autre. Il me sembla que c'était parce-qu'ils étaient un peuple qui mettait chacun à contribution, aussi personne n'avait envie de se placer en marge des autres. J'avais raison : il me demanda ce que cela signifiait. En mangeant, j'expliquai l'existence des mendiants. Lorsque j'en vins à la délinquance il écarquilla les yeux. Les xivians avaient bien des conflits et des juges pour les départager. Mais ils n'étaient pas victimes de délinquance gratuite, et cela, lui expliquai-je, était fantastique.

Nous repartîmes et tout en désignant les constructions à protéger, je lui fis parler de son système juridique. Il n'était composé que de quelques lois orales que chacun connaissait parfaitement. Tu ne tueras pas ton prochain, devinai-je. Non, s'étonna-t-il, quel peuple aurait il eu besoin d'une règle pareille ? Le mien, mais il ne le comprendrait jamais, conclus-je amèrement. Maladroitement, il me demanda s'il s'agissait de pulsions que chacun des terriens ressentait, mais en riant je niai immédiatement. Pourtant je me retrouvai ensuite à parler de psychologie, de Freud entre autres. Oui, certains croyaient que c'était une pulsion inconsciente. Après une longue discussion il comprit qu'il n'avait pas à avoir peur que ma pulsion fasse surface n'importe quand, et que ce n'était qu'une théorie à laquelle j'accordais peu de crédit. Du coup nous étions lancés sur la psychologie, une autre notion qui ne lui disait rien. A Xivia personne ne s'y serait intéressé davantage que pour comprendre son prochain dans la vie de tous les jours. Aucun xivian ne devenait fou, même avec la sénilité. Je commençais à me demander s'ils étaient aussi humains qu'ils en avaient l'air. Nous conclûmes que non, nous n'étions pas les mêmes créatures, ou alors nous étions de lointains cousins les uns des autres. Puis nous nous regardâmes et nous rîmes de bon cœur : le dieu guerrier et la centaure, évidemment que non, nous n'étions pas semblables ! La conversation passa donc sur les centaures, car nous avions déjà parlé des dieux, même si je ne rendais pas les armes, j'en saurais plus un jour sur les ancêtres de Liam. J'expliquai le mythe : les centaures étaient des créatures imaginaires censées être aussi bonnes guerrières qu'en abus du vin et de jolies femmes, bref tout cela n'était qu'un tissu de mensonges. Aussi me fit-il parler de la partie réelle que je possédais en moi : les chevaux. Je ne savais pas monter à cheval, mais j'avais une amie qui était bonne cavalière et m'en avait souvent parlé. Aussi je pus expliquer que c'était un animal craintif, bâti pour la fuite, car il n'avait aucun moyen de défense : pas de cornes ni de griffes et encore moins de crocs. Je contai les différentes disciplines équestres : le saut, le dressage, la voltige et le cross (obstacles en terrain d'extérieur) pour les plus connues. Mais déjà nous arrivions en vue du vaisseau. Mon téléphone me surprit tout à fait en m'indiquant :

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commentaires

A
Ah mais qu'est ce qu'elle veut lui dire ... la suite stp
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