Centaure d'un dieu, résumé

Centaure d'un dieu, tous les articles.

En si peu de temps bien sûr qu'ils n'avaient pas été en mesure de faire des merveilles, mais quelque chose d'autre rendait le lieu féérique. Les griffons ! Ils gambadaient joyeusement partout. Je poussai un cri d'émerveillement. Les uns jouaient ensemble, les autres se roulaient paresseusement dans l'herbe, mais il y en avait par dizaines. Je fus aussi émue par les centaines de rubans. Les arbustes et les aspérités des bâtisses, sans oublier la fière cathédrale, étaient décorés de rubans en velours. Pas comme des guirlandes, non, c'étaient de petits et fins bouts de soie assortis à ce à quoi ils étaient accrochés.

Enfin je remarquai les gens. Ils étaient tous là. Je souris à Wyne et il continua d'avoir l'air aussi comblé que s'il avait été le marié lui même. Intimidée je compris qu'il était le seul que j'avais besoin de chercher, je ne connaissais personne d'autre. Mais à cet instant mon regard accrocha celui d'une agricultrice qui me sourit chaleureusement. Près d'elle j'avais aussi déjà vu son mari qui hocha la tête amicalement. Toute la bande était là et tous m'adressèrent un signe enthousiaste. Enfin, droit devant, à la porte de la cathédrale, se tenait le couple divin. Ils nous souriaient aussi. Attendrie je vis que Rébécca pleurait à chaudes larmes, elle était tellement heureuse pour son fils. Je le regardai et le vis lui sourire doucement. Puis son regard accrocha celui de son père, sérieux et fier. Comme j'aimais cet être ! Comme il était beau et noble ! Le guerrier passa un bras autour de ma taille et nous guida vers ses parents.

Une fois devant la grande porte mon ventre était complètement noué : où allions-nous maintenant ? Comment se passerait la cérémonie ? Pour le moment, le souffle coupé, je laissai Safir m'enlacer de près et dire bien distinctement à mon oreille :

• - Je suis comblé de t'accueillir dans la famille divine, vous avez ma bénédiction et si tu as un jour besoin de mon aide, adresse-toi à moi comme si j'étais ton père.

Aussitôt la foule émit un doux chuchotement. Lorsqu'il se détacha de moi je compris que les plus proches disaient aux autres que Safir m'avait parlé, ça y était. Il passa à son fils, échangeant avec son épouse, mais je ne pus entendre ce qu'il lui dit : Rébecca toujours aussi exubérante prononça à mon oreille, plus fort que son époux, et ce fut désagréable pour ma pauvre oreille :

• - Aliénor, mon poussin, sois la bienvenue sous notre toit et parmi nous. Que ton bonheur soit sans faille aux côtés de mon Guerrier d'enfant, que la chance et la volupté soient vos alliés de toujours, aujourd'hui et à tout jamais. Sache que tu es sous notre protection et que tes soucis si soucis il doit y avoir seront toujours les nôtres, et nos solutions, les tiennes.

• - Merci beaucoup, souris-je réellement touchée. Hips !

Intriguée elle s'écarta sous les bras puissants de Liam qui la décala gentiment pour m'aider avec le hoquet. Gareth frotta mon bras et ce ne fut qu'alors que je vis que j'avais la chair de poule. Je piaffai de façon incontrôlable.

• - Au moins tu tiens une forme olympique ce soir, sourit-il complice.

• - C'est nerveux, rectifia son frère comme s'il ne l'avait pas compris.

• • - Mon peuple, mes amis, clamèrent ensemble Saphir et Rébecca.

  Je n'avais jamais entendu leurs voix mêlées. C'était magnifique, comme le tintement d'un cristal d'un genre nouveau. Tout mon corps vibra bruyamment.

   

  • - Vous avez devant vous mes enfants, reprirent-ils : mon fils et sa promise. Je vous soumets leur union, soyez-en témoins, fêtez notre joie, qu'elle soit aussi la vôtre. Par cette union une nouvelle Déesse est née ce soir !

Alors que je sursautais de surprise la foule nous acclama avec force et sincérité. Un incontrôlable sourire étira mes lèvres tremblantes devant tant de félicité, de simplicité et en même temps de grandiose. Mais je n'avais surtout pas prévu la suite. La foule se jeta sur nous. Je fus bientôt séparée de Liam et assourdie de félicitations. Je répondis par des remerciements confus, mais heureusement Wyne apparut dans mon champ de vision.

• - Ça y est, ma belle, tu es mariée ! Tu es mariée à Liam, notre Dieu ! Longue vie à vous et à votre bel amour !

• Centaure d'un dieu 158.