- Allo.
- Allo, c’est Giselle. Je sais que mon appel va vous sembler étrange, mais il faut qu’on parle de ce qui s’est passé hier.
- Au sujet de la démission de Noa, c’est arrangé.
- C’est de cela en partie que j’aimerai vous parler. Est ce que vous pourriez me rejoindre à votre domicile ? Je sais que cela peut paraître bien énigmatique, mais j’ai mes raisons.
- Bien sûr j’arrive.
- Une dernière chose ne parlez de ce rendez vous à personne.
- D’accord.
Je raccrochai dubitative :
- C’était qui ?
- Giselle, le femme du patron de Noa elle veut me voir à la maison pour me parler.
- A quel sujet ?
- Je ne sais pas, mais parait important, je pense y aller.
- D’accord, je te couvre.
Je sais que j’avais promis de parler à personne, mais Bo c’était Bo et puis j’avais besoin de son aide pour dissimuler mon absence. Giselle était là, devant la maison, elle se cachait. Je me dépêchai d’ouvrir en me demandant pourquoi tant de mystère. Dès que la porte fut refermée sur nous, elle me sauta dessus et m’assomma. Ce fut surprenant et rapide. J’ouvris les yeux sur un cri :
- Vas-tu crever !
Charmant réveil.
- Pourquoi ?
- Pourquoi ? Pourquoi tu dois mourir ? Pourquoi je désire te tuer ?
J’étais attachée au centre du salon sur la chaise où s‘asseyait padre lorsqu‘il réfléchissait à une toile, mes mains liées aux accoudoirs je n’avais aucune chance de me défaire.
- Un peu tout, répondis-je évasive.
- Tu dois mourir car tu es le témoin principal contre mon patron. Et c’est aussi pour cela que je veux te tuer.
Conclusion irrémédiable :
- Vous êtes un Diablos.
- Bien, quelle perspicacité. Je dois avouer que votre plan était parfait. Envoyé un tueur pour nous faire croire que le contrat avait été accompli, une idée grandiose. J’ai beaucoup apprécié. Tu te doutes certainement que nous nous en sommes pas rester là, bien sur nous avons mener notre enquête, mais le faux corps était très ressemblant et après quelques mois de surveillance nous avons relâché notre vigilance. Même quand le prêtre est réapparu nous n’avons rien suspecté. Mais dans votre malheur vous avez croisé le chemin d’un de nos indiques. Il n’aurait peut être pas réagit si vous ne l’aviez pas attaqué. Finalement c’est de votre faute, et voila je dois tuer une morte. Cette fois ci c’est la fin.
Elle sortit un pistolet.
- Je vous pensais un peu plus intelligente. Un témoin clef dans l’affaire des Diablos est retrouvée assassinée chez elle. À votre avis qui sera le principal suspect ? Je vous donne un indice, en ce moment il porte une jolie tenue orange.
- Un effroyable cambriolage. Elle se mit à pleurer. Quand je suis arrivée j’ai retrouvé cette pauvre Eya gisant à terre. Je n’ai rien pu faire, si seulement j’étais arrivée plus tôt ! Et dire que c’était ma faute, je lui avais donné rendez vous pour la convaincre de nous aider à garder Noa au seing de notre cabinet. Pauvre enfant, comme je m’en veux ! Et voila, me dit elle avec un sourire triomphant effaçant ses larmes de crocodile. Ce n’est pas original, je le concède, mais ça fera l’affaire. Bien sûr j’aurais préféré la noyade ou l’allergie, mais cela a échoué. Tu es prête?