14 décembre 2009
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Cela faisait bientôt trois jours que j'étais prisonnière de ma chambre, alors que Célian s'exclamait sur ma rapidité de guérison, et pour cause encore un avantage à ma condition de déesse. Après de âpres négociations j'eu de nouveau accès à Internet, mais cette fois ci, moins sage, je ne m'attaquais pas à mes devoirs mais au censeurs. Cela faisait trop longtemps que je repoussais l'échéance, je devais percer le mystère. Ne sachant pas comment m'y prendre je commençai par taper le nom de leur secte. Je n'étais sûre de rien, j'avais découvert cette organisation quelque temps auparavant par un hasard bienvenu à la sortie de ma fac. Je m'y revoit encore, pressée car rien ne m'attendait, je discutait du cours avec une de mes amies lorsqu'un homme d'une cinquantaine d'années m'aborda.
- Dieu est parmi nous, me fit-il d'une voix pourtant calme.
Habituée à ce genre d'excentrique je répliquai
- Oui mais certainement pas ici, je serais lui je serais sous les cocotier avec un bon coktail. Dieu a un certain standing.
- Moque toi, mais je sdais qu'une déesse se cache ici. Elle va tous nous réduir en esclavage, et lorsque tu ne sera qu'un lambeau d'humain alors tu te souviendras de mes paroles jeune effrontée. Ho oui ! Elle veut notre destruction …
-Désolée je n'ai pas le temps d'écouter les élucubrations d'un déficient mental.
- Si tu ne me crois pas regarde, regarde et rejoins nous avant qu'il ne soit trop tard.
Sur ces mots il réussi à me donner un prospectus. J'oubliai vite l'incident jusqu'à l'heure de la machine. Vidant mes poches je trouvai le papier avec juste un mon : les censeurs. . En bas en minuscules caractères se trouvait un numéro de téléphone. J'avais appelé bien sur, prenant soin de masquer mon propre numéro. Une voix féminine à l'accent prononcé me répondit de bonne grâce. Elle me débitât leur précepte, tel que le ferait un enfant ayant appris sa leçon, sans pause ni ponctuation. Ces illuminés étaient persuadés qu'une déesse était sur terre pour les asservir. Illuminés certes, mais dangereux quand même, ils prônaient sa destruction.
- Intéressant, fis-je, et où est votre siège ?
- N'est-ce pas ! Nous sommes situé au Canada mais avons des adeptes partout dans le monde. Quel est votre nom, numéro de téléphone ? D’où appelez vous ? …
Je raccrochai. Après ce premier pas j'avais gardé l'information en mémoire, me promettant de me renseigner lors de mon voyage. Serment bien vite oublié, il était temps d'y remédier. J'avais passé il y a bien longtemps un pacte avec celui que vous appelez Dieu aujourd'hui mais qui se nommait Jupiter à mon époque. J'obtenais la régence de terre III sur laquelle je devais demeurer en échange jamais aucun homme ne croirait en mon existence sur Terre I. Même les bouleversements récents ne pouvait atteindre l'immuabilité d'un pacte divin. Aucun homme ici ne pourrait croire en la déesse qui se cache en moi. J'étais en insécurité, mais l'existence de cette secte était une faille. Calée dans mon lit je parcourai la liste des sites que m'offrait le moteur. Au bout de deux trois je trouvais enfin le bon, ma secte avait un vitrine Internet, où s'arrête le progrès ? Leur site était sombre, écrit en lettres sanguinolentes, un cliché de mauvais goût. En gros caractères dégoulinants s'étalait leur leitmotiv : "Pour que la domination s'arrête.", en dessus plusieurs liens menaient vers les pages du sites, "doctrine", "preuves", "histoire" et "comment devenir membre". Après avoir rapidement parcouru les autres rubriques je cliquai sur la dernière. Ce fut ce moment que choisit Mélodie pour entrer dans ma chambre :
- Salut, voila j'ai appris pour ton accident, beau m'a dit que je pouvais venir. Je ne savais pas trop si tu accepterais de me recevoir, puis je me suis dit de toute façon que veux-tu qu'elle te fasse ? Elle est handicapé. Donc me voila. Tu fais quoi ?
Aussi vite qu'un serpent elle s'installa sur le lit et découvrit la page.
- Hum tu souhaite adhérer à une secte apparemment, ce n'est pas très sain, ton frère est au courant de tes passes temps ?
- Non, je me renseigne simplement.
- C'est pour un exposé bien sur, fit elle ironique. Fais moi voir.
En un instant elle m'avait arraché l'ordinateur des mains et naviguait chez les censeurs. Au bout de quelques minutes elle me questionna :
- Tu penses réellement qu'il y a une déesse sur terre ?
- Je ne sais pas, et toi ?
- Balivernes ! Je ne dirai rien à Célian pour l'instant. Mais pour cela tu me seras redevable, j'ai bien fait de venir.
Puis sans ajouter un mot elle se leva et franchit la porte, mais la main sur la poignée elle hésita, la tourna lentement, entrouvrit la porte, franchit le seuil avant de se raviser.
- Ha oui, c'est ça que j'ai oublié ! Au fait ça va ?
- Va-t-en !
- Mia ! Ce n'est pas gentil ! Me réprima Célian qui passait dans le couloir.
Elle l'avait vu bien sur. Je me hâtais de changer ma page tout en la maudissant. La soirée fut lugubre. Dès que l'ange fut parti je relançai mes recherches. J'avais décidé de changer d'optique et chercher mes agresseurs. Ils n'avaient certainement aucun lien avec cette organisation mais je ne pouvais ignorer la possibilité inverse. Malheureusement je ne trouvai rien, aucune enquête de police n'avait été déclenchée, je ne pouvais porter plainte sans le risque de me découvrir. la seule chose dont je disposai était leurs visages et le souvenir de leur bestialité sur mon corps. Rien de concret, je n'avais pas le choix, j'allais les infiltrer.
Divin témoin 44
- Dieu est parmi nous, me fit-il d'une voix pourtant calme.
Habituée à ce genre d'excentrique je répliquai
- Oui mais certainement pas ici, je serais lui je serais sous les cocotier avec un bon coktail. Dieu a un certain standing.
- Moque toi, mais je sdais qu'une déesse se cache ici. Elle va tous nous réduir en esclavage, et lorsque tu ne sera qu'un lambeau d'humain alors tu te souviendras de mes paroles jeune effrontée. Ho oui ! Elle veut notre destruction …
-Désolée je n'ai pas le temps d'écouter les élucubrations d'un déficient mental.
- Si tu ne me crois pas regarde, regarde et rejoins nous avant qu'il ne soit trop tard.
Sur ces mots il réussi à me donner un prospectus. J'oubliai vite l'incident jusqu'à l'heure de la machine. Vidant mes poches je trouvai le papier avec juste un mon : les censeurs. . En bas en minuscules caractères se trouvait un numéro de téléphone. J'avais appelé bien sur, prenant soin de masquer mon propre numéro. Une voix féminine à l'accent prononcé me répondit de bonne grâce. Elle me débitât leur précepte, tel que le ferait un enfant ayant appris sa leçon, sans pause ni ponctuation. Ces illuminés étaient persuadés qu'une déesse était sur terre pour les asservir. Illuminés certes, mais dangereux quand même, ils prônaient sa destruction.
- Intéressant, fis-je, et où est votre siège ?
- N'est-ce pas ! Nous sommes situé au Canada mais avons des adeptes partout dans le monde. Quel est votre nom, numéro de téléphone ? D’où appelez vous ? …
Je raccrochai. Après ce premier pas j'avais gardé l'information en mémoire, me promettant de me renseigner lors de mon voyage. Serment bien vite oublié, il était temps d'y remédier. J'avais passé il y a bien longtemps un pacte avec celui que vous appelez Dieu aujourd'hui mais qui se nommait Jupiter à mon époque. J'obtenais la régence de terre III sur laquelle je devais demeurer en échange jamais aucun homme ne croirait en mon existence sur Terre I. Même les bouleversements récents ne pouvait atteindre l'immuabilité d'un pacte divin. Aucun homme ici ne pourrait croire en la déesse qui se cache en moi. J'étais en insécurité, mais l'existence de cette secte était une faille. Calée dans mon lit je parcourai la liste des sites que m'offrait le moteur. Au bout de deux trois je trouvais enfin le bon, ma secte avait un vitrine Internet, où s'arrête le progrès ? Leur site était sombre, écrit en lettres sanguinolentes, un cliché de mauvais goût. En gros caractères dégoulinants s'étalait leur leitmotiv : "Pour que la domination s'arrête.", en dessus plusieurs liens menaient vers les pages du sites, "doctrine", "preuves", "histoire" et "comment devenir membre". Après avoir rapidement parcouru les autres rubriques je cliquai sur la dernière. Ce fut ce moment que choisit Mélodie pour entrer dans ma chambre :
- Salut, voila j'ai appris pour ton accident, beau m'a dit que je pouvais venir. Je ne savais pas trop si tu accepterais de me recevoir, puis je me suis dit de toute façon que veux-tu qu'elle te fasse ? Elle est handicapé. Donc me voila. Tu fais quoi ?
Aussi vite qu'un serpent elle s'installa sur le lit et découvrit la page.
- Hum tu souhaite adhérer à une secte apparemment, ce n'est pas très sain, ton frère est au courant de tes passes temps ?
- Non, je me renseigne simplement.
- C'est pour un exposé bien sur, fit elle ironique. Fais moi voir.
En un instant elle m'avait arraché l'ordinateur des mains et naviguait chez les censeurs. Au bout de quelques minutes elle me questionna :
- Tu penses réellement qu'il y a une déesse sur terre ?
- Je ne sais pas, et toi ?
- Balivernes ! Je ne dirai rien à Célian pour l'instant. Mais pour cela tu me seras redevable, j'ai bien fait de venir.
Puis sans ajouter un mot elle se leva et franchit la porte, mais la main sur la poignée elle hésita, la tourna lentement, entrouvrit la porte, franchit le seuil avant de se raviser.
- Ha oui, c'est ça que j'ai oublié ! Au fait ça va ?
- Va-t-en !
- Mia ! Ce n'est pas gentil ! Me réprima Célian qui passait dans le couloir.
Elle l'avait vu bien sur. Je me hâtais de changer ma page tout en la maudissant. La soirée fut lugubre. Dès que l'ange fut parti je relançai mes recherches. J'avais décidé de changer d'optique et chercher mes agresseurs. Ils n'avaient certainement aucun lien avec cette organisation mais je ne pouvais ignorer la possibilité inverse. Malheureusement je ne trouvai rien, aucune enquête de police n'avait été déclenchée, je ne pouvais porter plainte sans le risque de me découvrir. la seule chose dont je disposai était leurs visages et le souvenir de leur bestialité sur mon corps. Rien de concret, je n'avais pas le choix, j'allais les infiltrer.
Divin témoin 44