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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 22:56

La louve et le prince, résumé.

La louve et le prince, tous les articles.

  • - Sur le pas de la porte il a de nouveau fait son truc...

Elle effleura de nouveau ses lèvres du doigt et reprit :

  • - Mais il m'en fallait davantage. J'ai attrapé sa main, alors il s'est retourné vers moi. Je lui ai demandé de m'embrasser, dans un murmure si léger qu'il n'aurait pas dû entendre...

faucheuse-homme-masque.jpgPrince n'eut pas à dire quoi que ce fût. Yule et moi savions ce que cela signifiait. Les morts entendaient mieux que les vivants, songeai-je ironique.

  • - Cela fait deux signes, avoua-t-elle sans prendre la peine de préciser de quoi. Je promets de le faire avouer, Prince. Je serai prudente, je le promets. D'accord ?

Comment refuser ? Il hocha la tête, confiant dans celle qui ne pouvait sans doute rien lui refuser. Sa presque sœur était une elfe intelligente. De plus Adam avait eu tant d'occasions de l'attaquer, il l'aurait déjà fait s'il avait voulu. Sauf à vouloir s'amuser quelque temps, songeai-je en fronçant les sourcils, lorsque mon vampire posa soudain sur mes épaules le bout de ses doigts glacés, ce qui paradoxalement me conféra une bouffée de chaleur. Ces créatures se plaisaient à jouer avec les mortels, déduisis-je des mouvements qu'il imprima à ses ongles le long de mes clavicules, qui finirent par frémir.

  • - Maintenant je m'étais rapprochée très près, continua l'elfe. Enfin, il s'est penché pour me donner un baiser renversant. J'ai eu l'impression qu'il m'avait emmenée au fond de l'eau et m'avait fait tourbillonner dix fois. Lorsque nous nous sommes séparés il est aussitôt remonté à cheval. Je n'ai pas même eu le temps de formuler une objection, déjà il repartait au galop.

Elle était mordue, pensai-je amèrement en frissonnant une seconde fois lorsque Prince referma sur mon torse ses bras d'acier, de telle sorte que je me sentis emprisonnée à jamais. Nous avions cela en commun, faillis-je murmurer en adressant à l'elfe une léger sourire satisfait.

  • - Je suis sur un nuage, conclut-elle doucement.

Ce fut sur ces paroles rêveuses que nous décidâmes d'aller tous nous coucher. Épuisée je m'enroulai dans les bras de Prince. Je ne sus pas si toutes les sensations qui suivirent étaient réelles ou si c'étaient des songes. Mais au réveil, la façon dont Prince glissa les doigts dans mes cheveux, ainsi que ses yeux narquois sur mon corps de gamine me donna à penser que contrairement à ce que je croyais, il n'y avait pas réellement goûté de la façon dont il m'avait fait croire. Il avait bu mon sang, j'avais imaginé le reste. Je me rendormis, tandis qu'il continuait de lisser mes mèches blondes.

 

Du chocolat. Chaud. Non, fondu. Sur du pain ? Sur des crêpes ? Pour le savoir je devais ouvrir les yeux. Allez, Tarah, ouvre les yeux. Un effort. Dans une lutte acharnée, j'en ouvris enfin un. Prince, un plateau à la main, éclata de rire.

  • - Pourquoi m'apporter le petit déjeuner à cinq heures du matin ? Je ne suis pas masochiste, chéri, j'espère donc que tu n'as pas de penchant sadique. Je préfère les relations normales. Dois-je te rappeler que je n'ai que quinze ans ?

Je lus dans l'or de ses pupilles qu'il venait de noter que quelque chose avait changé chez moi. J'aimais un prédateur qui buvait mon sang pendant mon sommeil, non content de me faire souffrir psychologiquement pour mieux me rendre heureuse l'instant qui suivait. Cela me faisait grandir, à quoi s'était-il attendu d'autre ? Il n'en parla pourtant pas, il préféra noter autre chose :

  • - Il y a un mystère autour des femmes, fit-il, très grave, en me tendant le pain chaud couvert de chocolat fondu. Ce sont les seules créatures qui peuvent mettre un quart d'heure à s'éveiller et l'instant d'après tenir d'aussi longs discours.

Nous échangeâmes un regard de reconnaissance. Je n'étais pas une petite souris traumatisée par le sale quart d'heure qu'il lui avait infligé la veille. Il n'était pas seulement un monstre sans cœur, il portait le petit déjeuner au lit pour qu'entre les moments de souffrance qu'il me faisait endurer, je puisse me raccrocher à ce genre de petites attentions qu'il copiait sur les vivants. Nous étions bien ceux que les Dieux avaient choisis en tant que leur oracle damné et sa promise distrayante. Bonjour, Prince, fis-je en moi-même en relevant le menton bravement. Il hocha la tête comme s'il avait entendu, du reste c'était sans doute assez près de la réalité.

  • - Pour te répondre il est sept heures trente, reprit-il à haute voix, le temps que tu fasses un brin de toilette on partira dans une demi heure et on sera à la grotte à onze heures, donc nous aurons toutes les chances de voir mon père et d'assister à sa discussion avec les gnomes. Et de le convaincre qu'elle est nécessaire s'il n'y est pas disposé.

La louve et le prince 85.

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commentaires

A
<br /> Super. Moi aussi je veux que mon homme me ramène le petit dej. au lit LOL.<br /> <br /> Vivement la suite. J'ai hâte de lire le passage où il rencontre son père.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> si je ^peux te rassurer, ton copain qui te porte le déj au lit c'est très surfait : c'est pas stable, t'es sure que t as de la bave sur la joue mais il insiste, tu dois pas te lever, ça y est, il<br /> vient de faire tomber le pot de miel sur ta nuisette, tu te penches pour éviter qu'il se vide, ton chocolat chaud se couche, et toi tu cries, il hurle plus jamais tu n'auras de déj au lit, tu<br /> pleures, que du bonheur :)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> ...<br /> <br /> <br /> <br />

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