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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 21:15

Résumé du péché pour leur vie.


 

  • - Écoute, je t'achète Prince, plaisanta-t-il. Depuis qu'il est là, je n'ai plus vu sur moi l'ombre d'une éraflure.

  • - Menteur, souris-je en esquivant une balle que l'un des lycans avait tirée en se fiant au son de nos voix. Raté, l'ami !

Le roi et moi reculâmes vers le véhicule sans perdre les hommes à terre de vue une seconde. Léila resta paralysée jusqu'à demander d'une toute petite voix que l'on s'arrête une minute, alors que nous étions repartis depuis un moment. Elle sortit comme nous de la voiture racée. Après un temps d'arrêt, elle rejoignit lentement son père pour le serrer fort dans ses bras. Puis elle s'en éloigna d'un pas. Elle en fit enfin le tour, cherchant nerveusement d'introuvables blessures non superficielles.

  • - Prince t'a bien aidé, sourit elle. Par contre... On dirai que tu n'as plus rien, c'est fou, Callista, fit elle en désignant mon épaule.

  • - Être un vampire a certains avantages, reconnus-je en me mordant la lèvre.

Je n'aurais pas dû dire cela alors que tous deux souhaitaient que je change Kenzo.

  • - Extraordinaire, fit elle, en détachant chaque syllabes.

  • - Oui, tu as le contre coup, dit son père...

Trop tard, elle se pencha et rendit le dîner. Il connaissait assez sa fille pour avoir prévu ce qui allait se passer.

  • - Tu veux qu'on annule la plage ? Proposai-je.

  • - Hors de question, grogna-t-elle, vous n'avez pas fait ça pour rien.

Elle se débarbouilla à l'eau, prit un chewing gum et on repartit. J'avais vérifié, Prince n'avait rien. Même pas une égratignure. Le sang sur son pelage n'était pas le sien. A présent il s'en nettoyait à grands coups de langue. Lorsque eau-oiseaux.jpgl'on arriva enfin sur le sable je me sentis revivre. Délicieuse vie d'avant...

  • - Prêt ? Fis-je à Prince.

Il hocha la tête.

- Trois, deux... Hé, tu as triché, fis-je joyeusement tandis qu'il fonçait vers l'eau une seconde avant moi.

Je courus ; comme au bon vieux temps nous nous roulâmes dans l'eau jusqu'à être hilare, pour moi, et tout haletant, pour lui. Je suppose que nous passâmes bien une heure concentrés l'un sur l'autre, comme d'habitude. Enfin je pris ma panthère dans mes bras et bercée par l'eau gelée, me pris à arborer un sourire béat à observer le père et la fille, s'amuser follement comme si elle avait huit ans.

Ils me virent les regarder, aussi m'avançai-je bêtement, Prince dans les bras, vers Léila juchée sur les épaules de son père. Rattrapaient-ils le temps perdu ? Je lâchai mon félin qui se débattait, puis posai les deux mains sur le torse musclé de Kenzo ; le temps s'arrêta. Ce cœur là battait proportionnellement à l'inertie du mien. Ses deux mains se refermèrent sur mon dos. Ne m'embrasse pas, hurlai-je en moi-même, respecte nous assez pour ne pas le faire, parce-que je n'aurai pas la force de t'en empêcher. Il souffla sur mes lèvres mais ce fut lui qu'un sursaut prit. Il faut dire aussi que contrairement à moi, cette eau glacée devait leur mordre la peau.

Je le pris dans mes bras, m'écrasant contre lui, pour être certaine que nous ne craquerions pas. Flirter avec le roi des loups était une chose, dont je n'étais déjà pas sûre d'être très fière ; flirter avec un homme marié en était une autre. Non, sois franche, cela tu t'en fiches pas mal, me rappelai-je à l'ordre. C'est flirter avec l'homme que tu aimes mais qui est marié, que tu ne peux pas supporter. Car alors c'est toi qui serais bernée et non elle. Les larmes me montèrent aux yeux ; je me laissai couler dans l'eau pour pouvoir les lâcher hors de la vue de tous. Sauf de Prince qui me regardait dans les flots, voyant parfaitement, tout comme moi. Je posai un baiser sur sa truffe tandis que mes larmes de sang rougissaient l'espace autour de nous. Puis je nous ramenai à la surface.

Nous sortîmes tous de l'eau ; Kenzo dit qu'il allait chercher les serviettes.

  • - Qu'est-ce que tu vas faire ? Me demanda sa fille dès qu'il s'éloigna.

  • - A quel sujet ?

  • - Tu sais bien, grogna-t-elle. Tarah est malheureuse, et vous vous êtes frustrés. Demande-lui de divorcer et il le fera.

  • - Tu sais bien qu'il est marié pour son peuple. Les sentiments lui importent peu.

  • - Je sais surtout que d'abord, tu devras accepter que tu l'aimes assez pour lui faire prendre cette décision. J'espère qu'un jour tu seras prête, avant que vos trois vies soient gâchées par vos fautes partagées.

J'ouvris la bouche pour répliquer que personnellement, j'étais un vampire, il en faudrait donc beaucoup pour fiche en l'air ma vie entière. Puis je songeai que son père, lui, n'était pas éternel. Et cela me fit frissonner. Les années étaient comptées. Un jour il deviendrait moche ; ce jour-là je ne l'aimerais plus. Voilà pourquoi je ne le ferais pas divorcer. Hors de question.

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commentaires

A
<br /> quand puis je avoir la suite s'il te plait???<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> mais immédiatement, Aurore. Bonne lecture, fais un bisou à ton bébé de ma part !<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> j'adore, la suite? :)<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> en ligne ! Merci pour tes compliments, c'est toujours aussi agréable de se dire qu'on publie la suite pour des lecteurs qui aiment !<br /> <br /> <br /> <br />

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