15 octobre 2009
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21:07
Cali commença à regarder le démon, ce soir son comportement était étrange.
- C’est une percée décisive, il faut le dire aux autres ! On sait pourquoi Arcane assassine !
- Non, en fait Arcane ne tue pas. C’est la première victime.
- C’est impossible, je lui ai parlé régulièrement. Or ça fait plus de deux ans que l’assassin sévit. Tu te trompes !
- Tu en est sûre ? Dit il avec son sourire énigmatique que l’ange. Elle connaissait bien cette mimique ainsi que sa signification, elle avait tord mais l’homme prendrait son temps pour lui démontrer. Cette attitude l’avait toujours énervée ! Et si il n’y avait que cela ! Ces derniers temps elle faisait son possible pour supporter sa présence à ses côtés. Elle avait pourtant l’impression que leurs conflits s’étaient apaisés, mais ce soir finalement la tension semblait revenir. Peu à peu l’ange perdait patience. Ce fut donc sur un ton moins calme qu’elle répliqua :
- Bien sûr, il était au conseil !
Elle n’eut pas le temps de finir qu’il l’interrogea :
- Tu es certaine que c’était lui ?
- En tout cas c’est comme ça qu’il s’est présenté, et personne n’a rien trouvé à redire. Qu’est ce qui te prend ? Tu es étrange.
- Arcane était un homme rare. Sais-tu que parmi les démons peu ont de capacités pour la magie. Alors lorsque tu trouves quelqu’un qui a un don, tu le gardes. Arcane avait décelé chez moi une magie puissante pour un démon, il prit sur lui de me former en secret. J’étais son projet disait-il, la vérité éclaterait quand il m’aurait suffisamment dompté. Mais il ne put jamais me révéler car je l’ai tué avant et grâce à une de ses formules, l’interversion tu connais sûrement, j’ai pris sa place. Sous son apparence j’ai pu me promener librement dans le château. Au fait le repas était bon ?
Cali paniqua, si il l’avait droguée alors elle allait bientôt s’évanouir. Elle devait agir, les autres comprendraient. Elle fit donc appel à son élément mais ne trouva qu’un grand vide au fond d’elle. Satisfait du regard désemparé que lui adressa la jeune fille il lui dit :
- Hé oui petit ange.
Et lui administra une immense gifle qui l’assomma.
Lorsque Cali se réveilla elle était attachée dans une salle obscure. Les bruits familiers qui l’entouraient la rassurèrent, elle n’avait pas quitté le château. Mais elle était complètement immobilisée, les bras en croix. A coté d’elle s’élevait la voix de celui en qui elle avait confiance. J’ai été stupide se dit elle, j’aurais dû être plus méfiante, mais comment j’aurais pu deviner. J’avais tellement confiance en lui que je n’ai jamais douté et pourtant j’ai même suspecté… un souffle posé sur son cou interrompit le fil de ses pensées.
- Alors on est réveillée mon ange ?
- Pourquoi Brice ?
Lucas n’en pouvait plus d’attendre Cali. Mais que faisait elle ? Ce fut trop, quand à minuit il ne la vit pas revenir il se décida d’aller la chercher et la ramener de force s'il fallait. En passant devant la chambre d’Etanne il aperçut de la lumière. Parfait, ils seront deux à sermonner leur femme ce soir. Sans même avoir à frapper il vit le garde sortir, il avait entendu les pas du roi et s’était décidé à le rejoindre. C’est donc d’un pas résolu que les deux hommes prirent la direction de la bibliothèque. Lorsqu'ils virent Siléa allongée par terre au fond du couloir, leur sang ne fit qu’un tour. Etanne se précipita sur elle alors que Lucas entrait dans la pièce. Paniqué par l'odeur de sang de sa femme, le soldat recherchait fébrilement la blessure, mais il se tranquillisa vite. Siléa n’était qu’évanouie, d’ailleurs elle commençait à retrouver ses esprits, quand ils entendirent le cri paniqué de Lucas. À ce son, l’ange se blottit contre son époux Jamais de mémoire de vampire un cri aussi bestial, primitif ne fut poussé. L’angoisse qui se répercutait contre les murs, ne s’abîmant pas dans ses rebonds elle prévenait tout le château du drame qui se jouait.
Au loin Cali entendit ce hurlement et sourit. On vient me chercher se dit elle, elle se mit à regarder autour. Elle devait absolument tenir, juste le temps de faire passer le message. Blême Etanne rejoignit son ami. Sur le sol plusieurs dessins éparpillés représentaient les victimes, comme un pied de nez du tueur au roi. Cali n'était plus là. Etanne se saisit du prince et le secoua. Quand il eut repris ses esprits il serra son ami comme il ne l’avait jamais fait.
- Calme toi ! Je te promets qu’on va la retrouver !
le prisonnier de l'ange 110
- C’est une percée décisive, il faut le dire aux autres ! On sait pourquoi Arcane assassine !
- Non, en fait Arcane ne tue pas. C’est la première victime.
- C’est impossible, je lui ai parlé régulièrement. Or ça fait plus de deux ans que l’assassin sévit. Tu te trompes !
- Tu en est sûre ? Dit il avec son sourire énigmatique que l’ange. Elle connaissait bien cette mimique ainsi que sa signification, elle avait tord mais l’homme prendrait son temps pour lui démontrer. Cette attitude l’avait toujours énervée ! Et si il n’y avait que cela ! Ces derniers temps elle faisait son possible pour supporter sa présence à ses côtés. Elle avait pourtant l’impression que leurs conflits s’étaient apaisés, mais ce soir finalement la tension semblait revenir. Peu à peu l’ange perdait patience. Ce fut donc sur un ton moins calme qu’elle répliqua :
- Bien sûr, il était au conseil !
Elle n’eut pas le temps de finir qu’il l’interrogea :
- Tu es certaine que c’était lui ?
- En tout cas c’est comme ça qu’il s’est présenté, et personne n’a rien trouvé à redire. Qu’est ce qui te prend ? Tu es étrange.
- Arcane était un homme rare. Sais-tu que parmi les démons peu ont de capacités pour la magie. Alors lorsque tu trouves quelqu’un qui a un don, tu le gardes. Arcane avait décelé chez moi une magie puissante pour un démon, il prit sur lui de me former en secret. J’étais son projet disait-il, la vérité éclaterait quand il m’aurait suffisamment dompté. Mais il ne put jamais me révéler car je l’ai tué avant et grâce à une de ses formules, l’interversion tu connais sûrement, j’ai pris sa place. Sous son apparence j’ai pu me promener librement dans le château. Au fait le repas était bon ?
Cali paniqua, si il l’avait droguée alors elle allait bientôt s’évanouir. Elle devait agir, les autres comprendraient. Elle fit donc appel à son élément mais ne trouva qu’un grand vide au fond d’elle. Satisfait du regard désemparé que lui adressa la jeune fille il lui dit :
- Hé oui petit ange.
Et lui administra une immense gifle qui l’assomma.
Lorsque Cali se réveilla elle était attachée dans une salle obscure. Les bruits familiers qui l’entouraient la rassurèrent, elle n’avait pas quitté le château. Mais elle était complètement immobilisée, les bras en croix. A coté d’elle s’élevait la voix de celui en qui elle avait confiance. J’ai été stupide se dit elle, j’aurais dû être plus méfiante, mais comment j’aurais pu deviner. J’avais tellement confiance en lui que je n’ai jamais douté et pourtant j’ai même suspecté… un souffle posé sur son cou interrompit le fil de ses pensées.
- Alors on est réveillée mon ange ?
- Pourquoi Brice ?
Lucas n’en pouvait plus d’attendre Cali. Mais que faisait elle ? Ce fut trop, quand à minuit il ne la vit pas revenir il se décida d’aller la chercher et la ramener de force s'il fallait. En passant devant la chambre d’Etanne il aperçut de la lumière. Parfait, ils seront deux à sermonner leur femme ce soir. Sans même avoir à frapper il vit le garde sortir, il avait entendu les pas du roi et s’était décidé à le rejoindre. C’est donc d’un pas résolu que les deux hommes prirent la direction de la bibliothèque. Lorsqu'ils virent Siléa allongée par terre au fond du couloir, leur sang ne fit qu’un tour. Etanne se précipita sur elle alors que Lucas entrait dans la pièce. Paniqué par l'odeur de sang de sa femme, le soldat recherchait fébrilement la blessure, mais il se tranquillisa vite. Siléa n’était qu’évanouie, d’ailleurs elle commençait à retrouver ses esprits, quand ils entendirent le cri paniqué de Lucas. À ce son, l’ange se blottit contre son époux Jamais de mémoire de vampire un cri aussi bestial, primitif ne fut poussé. L’angoisse qui se répercutait contre les murs, ne s’abîmant pas dans ses rebonds elle prévenait tout le château du drame qui se jouait.
Au loin Cali entendit ce hurlement et sourit. On vient me chercher se dit elle, elle se mit à regarder autour. Elle devait absolument tenir, juste le temps de faire passer le message. Blême Etanne rejoignit son ami. Sur le sol plusieurs dessins éparpillés représentaient les victimes, comme un pied de nez du tueur au roi. Cali n'était plus là. Etanne se saisit du prince et le secoua. Quand il eut repris ses esprits il serra son ami comme il ne l’avait jamais fait.
- Calme toi ! Je te promets qu’on va la retrouver !
le prisonnier de l'ange 110