20 octobre 2009
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Elle lui fit face, persuadée qu'elle arrivait à masquer ses émotions alors qu'une larme humidifiait ses joues. Fragile. Ce fut la seule pensée d’Etanne. Un rayon de lumière la caressa et la pierre qui roulait depuis des jours finit par tomber, elle s’écrasa au fond des tripes du garde qui sentit son estomac se nouer. Fragile. Il s’approcha d’elle et le plus doucement possible il l’embrassa. Elle accueillit ce baiser alors qu’une larme nouvelle dévalait son visage. Il lui sourit :
- Décidément, petit ange à chaque fois que je t’embrasse tu pleures, je vais finir par être vexé. Elle essuya ses pleures et stoïquement le regarda mais ses lèvres frémissaient. Il lui sourit et la renversa sur le lit au milieu des achats qu’il n’avait pas mis à leur place. Ses gestes étaient hésitants, pour la première fois depuis longtemps Etanne tremblait. Il avait les gestes malhabiles du débutant et la tendresse de l’amoureux. Siléa fut bouleversée par la peur et la maladresse du vampire. Il n’était plus une machine à faire l’amour, il n’était plus l’amant formidable partagé par toutes. Il n’était plus que l’homme, c’était enfin son mari. Cependant quand il voulut la prendre elle s’opposa :
- Pas sans toi lui fit-elle à son oreille. Je ne veux pas être seule à aimer.
Encore une fois il passa outre ce refus.
- Je ne peux pas t’accompagner petit ange mais je peux t’y emmener.
Il voulait lui faire crier son nom mais ce fut lui qui gémit le sien, goûtant pour la première fois au plaisir d’être avec une femme. Quant à la fin il s’échoua dans ses bras il l'interrogea
- Comment est-ce possible ? Comment as-tu pu mon ange faire entrer un démon au ciel ?
- En en faisant un ange chuchota-t-elle, mais Etanne n’entendit pas il était encore trop tôt. Elle reprit plus fort dans un sourire. C’est normal puisque c’est un démon qui m’y emporte. On y retourne ? Demanda-t-elle avec un air de gourmandise. Elle se coula dans ses bras alors que son mari déjà cherchait ses lèvres.
Etanne s’était endormi, il doit avoir des rêves en retard sourit la jeune femme comblée. Lentement, songeuse elle lui taquinait les cheveux. Elle pensait à ce qui venait de se produire. Cali l’avait averti que son mari jouissait, mais Siléa n’avait pas voulu la croire. Maintenant elle était obligée. Depuis toute petite elle avait soupçonné les démons de n'être pas si différents des anges. Elle répétait sans cesse « mais regarde ils nous ressemblent ». À ces mots la majorité des anges la regardaient horrifiés : comment peux tu nous assimiler à ces monstres ? C’est à toi qu’ils ressemblent ! Cette constatation ne faisait que l’éloigner un peu plus des siens, alors elle s’était tue. Mais aujourd’hui, elle soupira les siens étaient-ils prêt ? Et son époux ? Car si il ressemble cela veux dire….
Etanne ouvrit les yeux pour découvrir ceux de sa femme se balader sur son visage. Il sourit.
- Ça fait longtemps que je dors ?
- Tu as des nuits à rattraper, mais habille toi vite si tu ne veux pas subir les insinuations de ton roi.
Sans plus attendre Etanne lui obéit. Il rejoignait les autres lorsque il vit comte Alucard au fond du couloir.
- Va retrouver Cali mon ange, je viens de me souvenir d'une chose important que j'ai omis de faire.
- Oui maître.
Etanne se dirigea alors vers le noble.
- J'osais espérer votre disparition, décidément les rêves ne sont que désenchantements. Pourquoi êtes vous encore là ?
- Le voyage fut éprouvant. En venant nous avons essuyé une attaque sanguinaire, de ce fait la majorité de mes hommes sont déjà retourné chez eux. Je profite donc de cette solitude inattendue pour me reposer.
- Chez les démons ?
- A chacun ses centres d’intérêt.
Il était évident que le comte ne faisait pas référence uniquement au lieu de ses vacances.
- Je vous conseille d‘en changer sinon votre repos risque d’être éternel.
- Ne vous mettez pas dans cet état c’est vous que je cherchais.
- Ne me cherchez pas trop, vous risqueriez de me trouver.
- Ça fait deux fois, de l’humour vampire je suppose. Nos peuples sont bien différents. Écoutez mon brave j’ai une proposition qui nous serait favorable à tous les deux.
- Je suis tout ouïe.
Au discours de cet homme il sentit ses crocs lui pousser. Pendant que le prétentieux ange parlait il vérifia leur solitude, il n’y avait personne dans le couloir. Il pourrait donc le tuer, mais avant il se concentra, donnant ainsi sa chance à l'ange en sursis.
le prisonnier de l'ange 118
- Décidément, petit ange à chaque fois que je t’embrasse tu pleures, je vais finir par être vexé. Elle essuya ses pleures et stoïquement le regarda mais ses lèvres frémissaient. Il lui sourit et la renversa sur le lit au milieu des achats qu’il n’avait pas mis à leur place. Ses gestes étaient hésitants, pour la première fois depuis longtemps Etanne tremblait. Il avait les gestes malhabiles du débutant et la tendresse de l’amoureux. Siléa fut bouleversée par la peur et la maladresse du vampire. Il n’était plus une machine à faire l’amour, il n’était plus l’amant formidable partagé par toutes. Il n’était plus que l’homme, c’était enfin son mari. Cependant quand il voulut la prendre elle s’opposa :
- Pas sans toi lui fit-elle à son oreille. Je ne veux pas être seule à aimer.
Encore une fois il passa outre ce refus.
- Je ne peux pas t’accompagner petit ange mais je peux t’y emmener.
Il voulait lui faire crier son nom mais ce fut lui qui gémit le sien, goûtant pour la première fois au plaisir d’être avec une femme. Quant à la fin il s’échoua dans ses bras il l'interrogea
- Comment est-ce possible ? Comment as-tu pu mon ange faire entrer un démon au ciel ?
- En en faisant un ange chuchota-t-elle, mais Etanne n’entendit pas il était encore trop tôt. Elle reprit plus fort dans un sourire. C’est normal puisque c’est un démon qui m’y emporte. On y retourne ? Demanda-t-elle avec un air de gourmandise. Elle se coula dans ses bras alors que son mari déjà cherchait ses lèvres.
Etanne s’était endormi, il doit avoir des rêves en retard sourit la jeune femme comblée. Lentement, songeuse elle lui taquinait les cheveux. Elle pensait à ce qui venait de se produire. Cali l’avait averti que son mari jouissait, mais Siléa n’avait pas voulu la croire. Maintenant elle était obligée. Depuis toute petite elle avait soupçonné les démons de n'être pas si différents des anges. Elle répétait sans cesse « mais regarde ils nous ressemblent ». À ces mots la majorité des anges la regardaient horrifiés : comment peux tu nous assimiler à ces monstres ? C’est à toi qu’ils ressemblent ! Cette constatation ne faisait que l’éloigner un peu plus des siens, alors elle s’était tue. Mais aujourd’hui, elle soupira les siens étaient-ils prêt ? Et son époux ? Car si il ressemble cela veux dire….
Etanne ouvrit les yeux pour découvrir ceux de sa femme se balader sur son visage. Il sourit.
- Ça fait longtemps que je dors ?
- Tu as des nuits à rattraper, mais habille toi vite si tu ne veux pas subir les insinuations de ton roi.
Sans plus attendre Etanne lui obéit. Il rejoignait les autres lorsque il vit comte Alucard au fond du couloir.
- Va retrouver Cali mon ange, je viens de me souvenir d'une chose important que j'ai omis de faire.
- Oui maître.
Etanne se dirigea alors vers le noble.
- J'osais espérer votre disparition, décidément les rêves ne sont que désenchantements. Pourquoi êtes vous encore là ?
- Le voyage fut éprouvant. En venant nous avons essuyé une attaque sanguinaire, de ce fait la majorité de mes hommes sont déjà retourné chez eux. Je profite donc de cette solitude inattendue pour me reposer.
- Chez les démons ?
- A chacun ses centres d’intérêt.
Il était évident que le comte ne faisait pas référence uniquement au lieu de ses vacances.
- Je vous conseille d‘en changer sinon votre repos risque d’être éternel.
- Ne vous mettez pas dans cet état c’est vous que je cherchais.
- Ne me cherchez pas trop, vous risqueriez de me trouver.
- Ça fait deux fois, de l’humour vampire je suppose. Nos peuples sont bien différents. Écoutez mon brave j’ai une proposition qui nous serait favorable à tous les deux.
- Je suis tout ouïe.
Au discours de cet homme il sentit ses crocs lui pousser. Pendant que le prétentieux ange parlait il vérifia leur solitude, il n’y avait personne dans le couloir. Il pourrait donc le tuer, mais avant il se concentra, donnant ainsi sa chance à l'ange en sursis.
le prisonnier de l'ange 118