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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 19:24

sil-et--tanne-1-baiser.jpgLes journées passées avaient été rudes je mangeai avec eux puis allai lire dans ma chambre. J’avais besoin de solitude. Toc toc, c’était raté, on frappait à ma porte. Un regard à la fenêtre m’informai qu’il était tard, j’avais bouquiné toute l’après midi.
- Oui.
Noa m’apparut. Son visage était obscur, ses yeux intenses. Je me redressai
- Où est Bo ?
- Il joue dehors avec le chat. Il essaye de l’apprivoiser mais ce n’est pas gagné.
Il s’était installé sur le lit, face à moi. Ses yeux plongèrent dans les miens. Que se passait-il ? Pourquoi était-il là ? Alors que je m’interrogeai il avança son corps contre le mien. Je fermai les yeux et quelques secondes plus tard ses lèvres effleuraient les miennes. Dans le même mouvement je l’enlaçai me laissant couler sous lui. Son corps recouvrit le mien alors que nos bouches ne se quittaient pas. Le désir puissant m’envahit comme à chaque fois que je me retrouvais dans les bras de cet homme. Je gémis laissant mes mains le déshabiller, j’avais si faim de sa peau. Il m’avait encore une fois conquise.
Toc, toc.
- Hé  fillette ça te dit … ho pardon.
Bo venait de passer le pas de ma porte et de la refermer aussi sec. « Merde » m’exclamai-je impolie. Je ramassai la chemise du prêtre et la lui remettais rapidement avant de m’élancer dans le couloir. Juste avant de sortir, je vis Noa, nu dans le lit. Ses yeux étaient emplis d’une peine immense lorsqu’il murmura « je croyais que c’était moi ». Une crise à la fois. J’appelai Bo :
- Bo, Bo ce n’est pas ce que tu crois. Attends.
- Hum je ne suis pas né de la dernière pluie, c’est exactement ce que je crois.
Derrière moi le curé assistait à la scène sans bouger :
- Non, je te jure. C’est ma faute. Il a essayé de me repousser, il ne voulait pas je te jure.
À ce moment des bras m’entourèrent, Noa s‘était décidé à prendre part aux débats, en ce moment même il essayait de me prendre dans ses bras mais je le repoussai en expliquant :
- Jamais il n’a voulu briser ses vœux, tu dois me croire ! C’est de ma faute !
- Attends fillette, il y a un immense quiproquo, mais dans le cas contraire tu penses réellement que je vous aurais dénoncé ?
A cette réplique un soulagement immense me saisit, non, bien sûr que non.
- Règle ça, ordonna l’ange à mon amant. Je sors.
Je me sentis soulevée, par réflexe j’enfuis ma tête dans ses épaules. Il me posa sur le lit mais avant qu’il ait pu dire quelque chose mon doigt se posa sur ses lèvres.
- Chut. Je sais ce que tu as cru mais non, je voulais te protéger. Je t’ai vu à l’œuvre Enzo, j’ai conscience que tu dois être un homme d’église exceptionnel. Au début je pensai te demander de rester avocat, mais j’ai compris que ta vocation c’est la dévotion. Tu es un être humain unique, tu sais écouter, trouver les mots justes, ces qualités font de toi un excellant avocat mais elles font surtout de toi un curé rare. Cela fait longtemps que je l’ai compris. Alors je te protégerai pour que tu puisses rester un homme d’église. Quel que soit le prix je te protégerai. En plus tu m’as bien dit que ta religion ne t’empêchait pas d’aimer, alors si Dieu lui-même approuve, les hommes ne pourront que se plier à sa volonté.
- Attends, j’ignore ce que tu n’as pas compris les deux premières fois mais je dois visiblement te le répéter, je ne suis pas ce que pense, je suis, écoute moi bien, je suis….
Une sensation de chaleur unique m’envahie, je la reconnaîtrai parmi mille c’était Alia dont je n’avais pu avoir de nouvelles depuis si longtemps, cependant le moment était mal choisi.
- Alia je ne peux pas te parler.
- Fais attention Gaïa, nos ennemis sont là, hurla-t-elle, nous sommes en danger ! Ils sont trop puissants, je t’en supplie prends garde à toi !
 La conversation pris fin soudainement, violement.
- Alia, hurlais dans le silence de mon esprit.
C’était fini je sentis son âme quitter cet univers, elle était morte. Que ce passait-il ? Qui était ces ennemis capable d’abattre l’une d’entre nous ? Qui pouvait détruire une planète ?
- Tu m’as compris cette fois ? Me demandait le prêtre.
Non, je n’ai toujours pas entendu sa confession, mais qu’importe. Affectée par ma conversation, j’opinai et sans lui laisser le temps d’ajouter un mot je plaçai mes lèvres sur les siennes. Je m’éloignai à peine pour lui murmurer
- je te protégerai mais s’il te plait pour le moment reste à mes cotés, Enzo j’ai besoin de toi.
- Serais-ce possible que tu n’es pas compris ? Je n’ai pas besoin de protection.
- Parfait

 

Divin témoin 183

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commentaires

T
<br /> la suuuite????? :D<br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> c'est fait <br /> <br /> <br /> <br />

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