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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 23:32

 

  • La louve et le prince, résumé. 
  • La louve et le prince, tous les articles.

  • - Certains, cinq pour être exact, avaient un gêne particulier et sont devenus immatériels. Ainsi ils ont pu s'échapper de ce monde, à la cherche d'humains, leurs anciens semblables. Ils les ont cherché pour se glisser dans leur peau, Tarah. C'est à toi qu'il revint de les trouver, de leur transpercer le cœur et ainsi de libérer le corps qu'ils hantent de leur emprise.

triste-miroir.jpgL'espace d'une ou deux secondes, mon esprit se bloqua sur cette idée. Puis encore dans un état second, je posai la première question qui me vint à l'esprit :

  • - Que... se passera-t-il ensuite ?

La douleur qui persistait dans tout mon corps me faisait bégayer.

  • - L'être humain sera libéré et reprendra la cours de sa vie après t'avoir remercié. C'est à dire que ses blessures, quelles qu'elles soient, se refermeront instantanément.

Je soupirai. C'était une chose que de tuer une créature qui hanterait un humain, c'en était une chose que de tuer une personne innocente. Je n'aurais pas à le faire. Je cherchai la raison pour laquelle je devais tuer l'occupant. Rapidement, je compris que le pauvre humain serait réduit à l'observer mener sa vie à sa place, pauvre spectateur impuissant de lui-même. Je frissonnai. Cela à ma grande surprise ne réveilla pas la douleur dans mon dos qui s'était presque éteinte.

  • - Le rapport avec mon dos ? Questionnai-je, la voix plus claire, de même que mon esprit précédemment embrumé.

  • - Seules deux armes, forgées par les Dieux, forment les blessures éphémères dont je te parle. Si tu les perds, alors tu tueras les humains en même temps que les Spares. Ces armes sont donc au meilleur endroit possible pour que tu les aies toujours sur toi.

Par les Dieux. Pas cela. Je saisis sa main et m'y agrippai pour ne pas sombrer. Il me sortit ainsi du lit et me mena à reculons jusqu'au grand miroir de l'armoire, dans le reflet duquel je paraissais seule. Il y avait quelque chose dans mes longs cheveux bouclés, constatai-je dans un long frisson. Je secouai la tête et me réjouis que la douleur ait disparu. C'étaient des poignées qui dépassaient derrière mes épaules. Fébrile je les saisis, chacune dans une main, puis tirai lentement. Un bruit métallique se produisit, qui me donna de nouveau le frisson. Je terminai mon geste et me retrouvai une longue épée dans chaque main. Je les brandissais bêtement au dessus de ma tête, ayant stoppé mon geste les bras en l'air. Je les baissai à droite et à gauche et émerveillée, je détaillai les armes. La lame était fine, elle ondulait comme si on avait immobilisé un serpent pour en copier le dessin. Les poignées paraissaient faites d'un bois riche. Fébrile, je remarquai qu'il y avait quelque chose de gravé sur chaque poignée. Je lus pour Prince, mais j'eus la surprise qu'il récite en même temps :

  • - Élue, en échange de l'amour du Prince, déchiffrai-je sur la première épée, sauve la Terre des Spares, pour le bien des mondes, terminai-je sur l'autre.

Éblouie, j'enlaçai le vampire, blottie dans sa fraîcheur, mais je lus la frayeur dans ses yeux. Dans un éclat de rire je m'aperçus que j'avais gardé les épées aux mains. Il s'était retrouvé emprisonné entre les deux lames mortelles. J'éclatai d'un rire contagieux et il accepta avec émotion le fougueux baiser que je lui donnai sans modifier ma position grisante. Puis nous nous fixâmes bêtement et un frisson me parcourut.

Si j'avais sorti les armes de mon dos alors... Prince me laissa m'écarter brusquement tremblante, cramponnée aux armes comme si elles avaient pu me communiquer leur force. Je me tournai pour regarder mon dos. Je m'étais couchée en tenue d’Ève la veille, aussi ma vision fut-elle aussi large que possible. J'avais deux fourreaux comme tatoués en relief dans la chair. Mais par où entraient les épées ? Comprenant mon incompréhension, Prince prit mes mains dans les siennes alors que je tenais toujours les armes magiques. Précautionneusement, il leur fit décrire à l'envers le même geste que j'avais eu en les dégainant. Lorsque les lames touchèrent presque ma peau, le haut des fourreaux devint réel et je vis avec effroi les épées entrer dans le métal au prolongement invisible car intégré à ma chair avec un long bruit métallique. Maintenant on voyait un tatouage assez gracieux terminant sur deux centimètres par le haut de véritables fourreaux dont sortaient les manches des épées. Elles étaient entrées dans ma chair...

 

 

Soudain la lumière emplit l'espace et les sons me parvinrent avant les éclats de voix :

  • - C'est cela ! Hurlait une femme dont la voix m'était familière. Une chambre d'enfant peinte en noir ! Bon sang, Kenzo ! Et puis quoi encore ?! Sors d'ici, reprit-elle, sors ou je ne réponds plus de moi, Kenzo. Dehors !

La louve et le Prince 139.

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commentaires

F
<br /> bonsoir. En faite, j'avais bien imaginé qu'elle rentrait dans le dos. Pour être plus précise et ne pas laisser le lecteur dans la confusion, insiste sur le tatouage avant qu'elle enlève les épés.<br /> Enfin tu pourrais mettre l'expression "entre dans sa chair, déchire sa chair, dans le chapitre précedent, ce qui donnerais un apercu de la suite et rendrait celui-ci moins confus. Voila,<br /> maintenant, c'est toi qui choisi, de toute manière ce sera bien quand même. Salut.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> merci, je vais de ce pas sur cette page pour voir ça<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> Bonjour, je crois que plus on avance dans cette histoire et plus je le trouve superbe. J'ai cru qu'après la transformation en papillon, cela sonnait la fin.Je fus surprise et heureuse que c'est<br /> loin d'être terminer. Si je puis me permettre une simple remarque, qui n'est que mon point de vue, je trouve que le descriptif des lame dans son dos est confus, mais ça n'enlève rien au charme<br /> j'aime beaucoup; salut j'attend la suite.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> ah zut<br /> <br /> <br /> je voulais expliquer que les lames entrent dans le dos, par l'orifice en haut du fourreau qui passe de l'état de tatouage à réalité lorsque les lames sont approchées<br /> <br /> <br /> ce n'est pas ce qu'on comprend ?<br /> <br /> <br /> peut-être vous avez une idée pour le dire clairement ?<br /> <br /> <br /> merci beaucoup pour tous vos messages, c'est agréable de suivre l'évolution des lecteurs pas à pas<br /> <br /> <br /> <br />

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