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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 10:31

Résumé du péché pour leur vie.

Tous deux soupirèrent encore. Et ce que j'avais tant redouté arriva. Je pus sortir de la salle de bain. Le joli couple, la rousse aux yeux émeraude, et le brun aux regard azur, m'escortèrent, me donnant l'impression qu'ils m'empêchaient plus qu'autre chose de prendre la fuite. Ils s'en fichaient bien, eux, ils en étaient tout juste aux tendres baisers.


Je me forçai à penser à autre chose, tandis que nous avancions dans les couloirs. Le travail marchait bien, en ce moment, on avait volé trois des cinq licornes. Si nous avions encore perdu un vampire, paix à son absence d'âme, le pauvre, depuis deux jours les chevaliers soignaient leurs blessés, à savoir l'intégralité du bataillon. Claire et moi nous DRAGON.jpgdisputions gentiment depuis cette attaque vengeresse. Elle se désespérait d'avoir tué un homme. De mon côté je m'épuisais à tenter en vain de la persuader que si ce chevalier était en mauvais état, il avait sûrement survécu au coup qu'elle avait été contrainte de lui porter au beau milieu de l'estomac. J'avais dû laver moi-même sa lame, ensanglantée jusqu'à la garde, car elle avait été trop choquée pour le faire seule.

Nous n'étions pas certains que Callista soit morte, toujours pas. Nous avions trouvé un autre témoin qui affirmait que la vampire avait déjà eu la visite d'un monstre. Ce devait être une secte, propriétaire de nombre de ces choses. Nous avions la trace de ces nombreuses créatures, de loin en loin. Elle allait jusqu'à un château. J'avais voulu y faire une intervention mais nous avions eu cette information hier soir très tard et Claire avait refusé de me laisser partir. Elle prétendait qu'il fallait savoir faire une pause à quatre heures de son mariage. Je ne voyais pas pourquoi : tout cela n'avait servi qu'à me rendre les jambes flageolantes à force de vomir.

Enfin je pris conscience du bruit. Les gens riaient et nous acclamaient. Ils étaient heureux ; ils en avaient de la chance. Aiden entra enfin dans mon champ de vision. Il était divin, impossible de le nier. Son costume était blanc et moderne : les jambes du pantalon étaient plus larges qu'à l'accoutumée, pire : il ne portait rien sous sa veste de costume, ce qui, laissait entrevoir son torse musclé. J'eus envie de le ravir à la foule et de le violer sur les bancs. Mais me marier avec lui, non, cela je n'en avais aucune envie. Pourquoi me regardait-il comme cela ? Le maire nous expliquait nos devoirs quand il traversa la distance qui nous séparait. L'homme stoppa son discours puis reprit sous le regard de mon prince charmant.

  • - Qu'est-ce que tu as ? Me chuchota-t-il. Tu as une mine à faire peur.

  • - C'est gentil pour la maquilleuse ! Souris-je.

  • - Tu es magnifique, comme toujours, mais tu es malade, ça se voit à quinze mètres.

Je le regardai dans les yeux. Ces perles émeraudes tellement belles que j'avais convoitées si longtemps. Il pourrait comprendre. Non, il ne comprendrait pas. Si, il pourrait comprendre.

  • - ... voulez-vous prendre mademoiselle Cristal Charlotte Kassim pour épouse ?

  • - Je le veux, répliqua Aiden sans une hésitation.

  • - Mademoiselle...

Pourquoi s'était il arrêté ? Aiden souffla sur mon visage avec un sourire triste. Il faisait toujours ça quand je ne voulais pas admettre que je pleurais, pour que je sente le froid sur mon visage. Je pleurais ! Mais le maire reprit, pensant que je pleurais de bonheur, du moins l'espérant probablement.

- Mademoiselle Cristal Charlotte Kassim, voulez vous...

  • - Tu veux qu'on parle ? Questionna Aiden dans un murmure.

Mais j'étais paralysée, et évidemment le maire termina sur sa lancée :

  • - Voulez-vous épouser monsieur Aiden Cain Brown ?

Impossible de répondre. Trop de larmes, mes sanglots m'étouffaient. En un couinement j'implorai mon aimé :

  • - Emmène-moi loin d'ici, mon amour, par pitié...

Son regard exprima une tristesse tellement grande que je me ravisai. Lorsque le maire répéta :

  • - Mademoiselle...

  • - Je le veux, gémis-je.

Mais mon aimé secoua lentement la tête.

  • - C'est faux. Faites comme si elle n'avait rien dit et allons nous-en.

Il partit à grands pas, tellement froid que je hurlai, vive le mélodrame :

  • - Pitié, Aiden...

Le péché pour leur vie 138.

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commentaires

A
<br /> s'il te plait la suite<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> oh mais il me plait complètement !<br /> <br /> <br /> <br />

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