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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 13:42

Clio - Résumé

Clio - tous les articles

Dégrisé, le brun aux yeux sombres rentra déterminé chez lui lorsque Mallaurie annonça qu'il était temps d'aller chercher la petite brune.

Lorsqu'il la découvrit, l'émeraude de ses yeux figé dans une expression de terreur sans fond, il sut que c'était pour maintenant. Ils allaient affronter le brouillard. Il gara la voiture en double file, puis se mit à courir vers elle dans la ruelle déserte. Ils se rejoignirent au croisement des deux rues. Il n'entendit pas ses hurlements ni ceux de Clio, il ne vit que le brouillard, tandis que le froid les glaçait tous deux dans une expression improbable, comme s'ils étaient déjà morts. L'on ne retrouva que la voiture garée en double file, aussi une seconde enquête vint-elle compliquer la première pour la police incapable de percer la vérité.



sourit-couche-lierre.jpgHiléria suivait toujours Uriel. La lumière lunaire déclina sur la fin d'un nouveau jour à fouler le sol improbable qui ne blessait pas ses pieds nus. L'albinos éclata d'un rire d'aise, qui la détendit comme toujours, même si ses nerfs finissaient toujours par se contracter de nouveau. Il lui tendit la coccinelle qui se pâmait sur son poignet délicat. La brune aux yeux sombres lui sourit puis sourit au petit insecte. Elle lui offrit un doigt, sur lequel l'animal continua sa danse adorable. Puis elle poussa un cri de surprise lorsqu'il se changea en chaton ronronnant, qui tomba de sa main pour se réceptionner dans l'herbe tiède.

L'albinos se coucha, appuyé sur les coudes, la gratifiant d'un regard serein, puis donna une caresse au petit félin qui cherchait son chemin, les yeux encore clos à cause de son très jeune âge. Son pelage rubis aux grandes tâches noires le faisait ressembler à une peluche de velours. Hiléria sursauta lorsque le petit être se mit à pousser de petits cris stridents, puis sentit la peur lui mordre le ventre : qui allait nourrir le petit chat qui venait de naître ? L'albinos souffla sur le chaton, dont le ventre s'arrondit aussitôt. Il se mit à ronronner, repu, tandis que la jeune femme s'apaisait lentement. Ici, dans la réalité du lorialet, sa logique à elle n'avait pas de sens, elle l'oubliait toujours. Elle croisa le regard rubis de l'albinos, dans lequel elle puisa de la force.

  • - Je t'aime, Uriel, chuchota-t-elle sans réfléchir.

Comme il l'observait l'air interdit, elle se demanda s'il avait pu comprendre de quoi elle avait parlé. S'abîmant dans ses prunelles vermeilles, elle savait qu'il ne fallait pas trop parler, pas ici, pas sur la Lune. Cet instinct n'avait pas de père, aucun érudit ne lui avait soufflé, mais elle lui accordait un crédit hors de proportions. Elle n'eut pourtant pas envie de s'excuser ou de revenir sur ses paroles. Il lui semblait que ce qu'elle venait d'accomplir était une bonne chose pour son équilibre à elle.



Uriel se sentait chez lui, il était fier d'être là, à ses propres yeux il avait gagné le droit de se trouver sur la Lune-mère. Il ne se rappelait pas comment c'était arrivé, ces données-là reposaient derrière le brouillard qui flottait à son esprit consentant. Le brouillard était agréable, comme si l'albinos avait absorbé une substance du bonheur, mais plus pure, bénéfique à son corps et à son esprit. Pourtant, il savait qu'il avait posé chaque pierre de l'édifice grâce auquel il se trouvait enfin là.

Hiléria était venue avec lui, or il savait que c'était anormal. Il le sentait, même si n'importe qui aurait pu le voir dans ses yeux sombres. Hiléria était sa responsabilité. C'était évident pour lui, comme une lionne nourrit ses lionceaux, songea-t-il en lissant le pelage bicolore de la petite créature qui ronronnait en jouant à l'aveugle entre eux-deux. Cela ne le gênait pas, elle l'attendrissait, en réalité, la petite brune aux yeux sombres. Il ne l'abandonnerait pas, sans elle il lui manquerait quelque chose. Cela tombait bien, car il savait qu'elle n'avait sa place ici que grâce à lui, il savait que s'il n'avait pas donné bénédiction à sa présence, elle aurait eu des ennuis sur la Lune-mère.

 

Il parlait son langage, quoique ce ne fût pas le sien, à lui. En général, tout ce qu'elle disait prenait sens, même s'ils étaient différents, elle était humaine tandis qu'il était un lorialet, un enfant de la lune. Il savait qu'il comprenait sa langue parce qu'ils étaient liés par quelque chose de naturel.

Clio 33.

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commentaires

L
la suite tant attendue!<br /> <br /> Donc Uriel est conscient d'avoir emmené Hiléria avec lui...de la même façon que sur terre il était conscient qu'un étrange lien les unissait!<br /> <br /> Le brouillard a emmené Clio et Mallaurie sur la lune? C'est Clément qui va devenir fou!<br /> <br /> J'attends la suite avec impatience!
Répondre
C
<br /> <br /> et oui comme toujours Hiléria interfère sur la nature d'Uriel, et pas forcément en bien<br /> <br /> <br /> on ignore où ils sont partis, mais effectivement, ils ont été enlevés<br /> <br /> <br /> <br />

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