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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 01:32

Résumé du péché pour leur vie.

Le péché pour leur vie 176.


 

  • - Bon je ne promets rien, mais nous allons tenter d'ouvrir cette porte. Fais-le, toi, pendant que je le tiens.

panade.jpgJe fis glisser la clef, puis j'attendis. Le novice inclina encore la tête en écoutant la serrure tourner en un vacarme assourdissant, de son point de vue. La jeune femme ouvrit tout doucement. Comme il ne faisait rien d'autre que la regarder avec ses grands yeux de jeune chien, elle entra précautionneusement. Puis elle se baissa à notre hauteur, puisque nous étions affalés à même le parquet. Elle tendit la main en tremblant, et murmura des mots d'amour. Un peu brusquement, il voulut attraper sa main. Par réflexe elle la retira. Mais je connaissais cette expression sur le visage du vampire – pardon, de l'hybride. Je dis à Léila de lui donner sa main. Elle le fit en tremblant un peu, il la lui prit pour la faire glisser sur sa joue, comme il l'avait déjà fait avec moi. Dieu soit loué, il s'était souvenu qu'il l'aimait. Les câlins durèrent une éternité, mais je n'avais jamais été aussi soulagée de regarder des gens se faire des papouilles ridicules. Je crois qu'elle passa bien une heure à lui parler, mais jamais il ne quitta son air bête. Dire que j'avais craint que sa nature de lycan le rendrait plus agressif ! Je finis par la prévenir que j'allais lui donner un autre litre de sang, je ne tenais pas à ce que sa faim se manifeste à cet instant.

Il ne but pas tout, ce qui m'époustoufla. Je demandai à la jeune femme d'aller mettre le reste au frigo, je ne voulais pas qu'il tourne, non que cela eût coûté beaucoup à son corps immortel, mais alors le sang ne l'aurait plus nourri. Et ce sang-là était tout ce que nous avions. Je me promis d'ailleurs de garder la dernière poche plus longtemps que les précédentes.

Du même coup, Léila ramena de quoi manger pour nous tous : un petit déjeuner complet. J'étais morte de faim, c'était parfait. Kenzo étudia la nourriture comme si cela n'en avait pas été, mais en nous voyant manger il en voulut aussi. Un brave toutou, voilà à quoi il ressemblait de plus en plus.

Plus tard, le plus dur pour moi fut de lutter contre le sommeil. Lorsqu'il s'endormit lui-même, sa fille m'apporta une autre paire de menottes. Oui, au fait j'avais enlevé celles qu'il avait rompues dès notre arrivée au château. Je m'attachai avec lui et me couchai. Je m'endormis aussitôt.

Les jours suivants ressemblèrent à celui-là, et je commençai sérieusement à ne plus supporter cette pièce du château. Pourtant je refusai que Léila le garde toutes les fois qu'elle le proposa, que ferait-elle s'il voulait sortir et cueillir du sang ailleurs ?

Deux semaines après, je nous avais couchés sur le lit lorsqu'il était tombé comme une masse. Je m'étais éveillée sur l'idée que nous n'avions plus de sang depuis la veille, et que pour courronner le tout la pleine lune était pour le soir.

J'ouvris les yeux sur ses magnifiques pupilles or et vert. Tiens d'habitude ils semblaient plus idiots.

  • - Bonjour mon amour. Tu as bien dormi ?

Question rhétorique que je posais toutes les fois que je m'éveillais, on ne savait jamais. Il se racla la gorge. Il essaya de dire quelque chose, mais les syllabes sortirent dans le désordre.

  • - Tu n'as jamais essayé de parler avant, chéri, c'est un progrès énorme !

Il se racla encore la gorge et s'indigna :

  • - Ça ne va pas ? Comme si nous n'avions jamais discuté tous les deux.

  • - Bonté divine !

J'avais hurlé ; il fronça les sourcils.

  • - Qu'est-ce que tu as ? Tu es bizarre ce matin !

Je riais. Pendant de longues minutes je ris, accrochée à son cou, sans répondre à ses : « Hé pourquoi sommes-nous menottés ! Je ne me rappelle pas avoir eu de tels jeux hier soir ! »

Et je racontai tout. La traitrise. L'hôpital. Il se rappela enfin. Mais ensuite c'était le trou noir, il ne se souvenait de rien entre le chasse et aujourd'hui. Je passai les détails, il n'avait pas besoin de savoir comment il avait agi jusque-là. Je le laissai pour appeler Léila ; les étreintes durèrent encore une éternité. Elle pleurait à chaudes larmes et il la berçait. Mais je voyais ses yeux sur son cou.

 

Le péché pour leur vie 178.

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commentaires

A
<br /> je vois que callista te passionne vraiment en tous cas moi j'adore alors puis je avoir la suite s'il te plait<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> je suis très heureuse que ça te plaise. La suite ets en ligne. J'espère que tu as passé une bonne nuit. A plus tard !<br /> <br /> <br /> <br />

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