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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 10:06

Résumé du péché pour leur vie.

Le péché pour leur vie 177.


 

. Elle pleurait à chaudes larmes et il la berçait. Mais je voyais ses yeux sur son cou.

Aussi annonçai-je que nous allions chasser. Hum, c'était le petit matin. Et pourtant je ne voulais pas attendre qu'il ait réellement faim, j'avais trop peur qu'il redevienne un prédateur alors.

  • - Nous allons prendre une voiture aux vitres teintées, déclarai-je. Nous avons cela en stock ?

fixe.jpgIls avaient cela en stock. Parfait ! Direction les épais bois où nous nous étions abrités la veille. Oh et la jeune femme était restée au château, je n'avais pas besoin d'une seconde personne à surveiller. Nous attendîmes en traînant de trouver quelqu'un. Bien sûr Kenzo me bombarda de questions sur ce dont il ne se souvenait pas, et comme je ne répondais que très, très vaguement, il finit par se mettre en colère :

  • - Ça suffit, tonna-t-il. Pour qui me prends-tu, un gamin à qui il faut cacher des choses ?! Je ne peux pas rester avec une période obscure dans ma mémoire. Parle !

Il m'avait attrapée par les épaules et avec sa nouvelle force il m'avait secouée comme un prunier. Mais mon regard noir au sens propre et au figuré lui donna comme une douche froide.

  • - Je vais te le dire clairement, Kenzo. Nous avons une nuit d'amour au compteur. Je viens de faire de toi un immortel. Nous ne sommes même pas encore mariés. Alors recommence ce petit jeu et je te plante ici-même, au milieu d'une forêt moite et sombre. Compris ?

Il s'approcha tout doucement, le regard neutre. On eut dit un mort vivant, qu'il était, du reste. Il attrapa fermement mon menton, mais je ne bougeai pas, la seule force de mes yeux le ferait reculer. Parole de la plus vielle des vampires, bon sang ! Il écrasa ses lèvres sur les miennes. Au temps pour moi. Ce baiser fut brutal, sans tendresse, et il y mit fin abruptement. Mais cela n'allait pas se passer comme cela, on ne me possédait pas ainsi. Des deux mains je tins sa tête et dus forcer pour qu'il ne s'échappe pas. Ce fut à mon tour de lui donner un baiser quasi douloureux, et d'y mettre fin n'importe comment. Il chargea et me plaqua contre un arbre, en me soutenant en l'air, sans quoi je serais tombée avant d'atteindre le tronc. De nouveau, ce baiser rêche, mais cette fois il fut donné par nous deux, et nos mains commencèrent aussi à prendre possession l'un de l'autre. Il me mordit sauvagement la lèvre inférieure et le goût métallique de mon sang emplit nos bouches. Il s'écarta une seconde pour faire passer ma robe par dessus ma tête ; j'en profitai pour lui arracher sa chemise, les boutons volèrent en une pluie fine sur nos bras. Il arracha mon soutien gorge en levant les jambes pour se débarrasser de son pantalon que j'avais déjà déboutonné. Maintenant nous étions tremblants contre cet arbre et on se regardait, l'air mauvais. Il déglutit, ce qui fit danser sa glotte de façon assez... sensuelle.

  • - Tu m'aimes ? Demanda-t-il.

  • - C 'est un fait, mais cela ne change rien à ce que je viens de dire. Alors aime-moi mieux que tu ne le fais, crachai-je.

Il me donna un court baiser si tendre soudain que mes résistances se brisèrent d'un coup. Je vins à l'assaut de son visage, happée par mon amour pour lui. Ses deux mains se refermèrent sur mes seins ; glacées mais moites, elles firent naître un frisson qui me gagna toute entière. Les miennes, de mains, s'étaient emparées de ses fesses, fermes à présent. Un délice, son corps qu'il pressait soudain contre le mien, c'était un immense délice, lorsqu'il commença à bouger enfin en plusieurs vagues, préludes du plaisir. Soudain son visage échappa à mes lèvres, il venait de descendre en un millier de baisers sur mon cou, mes épaules, houlà ! Il venait de me retourner contre l'arbre. Le contact végétal était si rêche, que ses lèvres partout dans mon dos tranchaient d'autant plus. Non sans un détour vers mes fesses, il remonta et mordit du bout des dents mon épaule droite, au sommet. Une vague de désir mordit mes entrailles.

  • - Tu m'aimes, Callista ? Demanda-t-il encore.

Mes yeux couleur de la nuit se rouvrirent, le menton baissé, mes cheveux d'or collant mon dos jusqu'à la chute des reins, et mon visage, les deux mains plaquées au tronc de part et d'autre de mon visage, je relevai les babines sur mes crocs luisants. Lentement mes yeux coulèrent sur lui et il frissonna du tableau animal que je lui offrais, alors que je le savais, mon corps était d'apparence si veloutée et fragile.

Le face à face dura quelques secondes, puis un bruit inaudible pour l'oreille humaine parvint à nous.

  • - Attends-moi là, Kenzo, tu es encore novice, alors si tu ne fais pas un effort pour résister ça va mal finir. D'accord ?

  • - Laisse-moi chasser, Callista.

Le péché pour leur vie 179.

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commentaires

A
<br /> quelle sensualité je veux bien la suite s'il te plait<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> voui ! bonne nuit Aurore.<br /> <br /> <br /> <br />

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