12 septembre 2009
6
12
/09
/septembre
/2009
23:09
Les réceptions suivantes avaient lieu dans d’autres contrées. Ce fut l'occasion pour Cali de découvrir enfin le royaume des vampires. Jusque là elle s'était cantonnée dans le château, aujourd'hui pour la première fois elle en sortait. Elle se souvenait de la forteresse comme d'un bâtiment lugubre, la faisant trembler lorsqu'elle n'était qu'une proie. Ce mouroir avait dominé toute sa vie, la surveillant du haut sa colline, l'appelant à sa mort. Combien de fois cette funeste image avait hanté ses cauchemars ? Mais, maintenant, son regard avait changé, elle ne la craignait plus car elle la connaissait. Le masque formé par sa peur s'était levé, lui permettant de découvrir le bâtiment tel qu'il était. Le château était situé en haut d'une colline verdoyante. Un de ses pans avait été laissé à la nature, alors que les vampires avaient apprivoisé l'autre, mais sans la blesser. Sur le flan Ouest s'était construit parmi les arbres toute une ville qui s'étendait du château au pied de la colline. À son sommet trônait le palais, se découpant dans le ciel tel un sage monarque veillant sur ses enfants. La ville en elle-même était découpée en cercle. Le plus proche du château était composé des échoppes. Un grand marché était ouvert embaumant l'espace de senteurs et de sons de tout genre. Les couleurs merveilleuses se découpaient ainsi parmi les bois créant un contraste saisissant. Les marchands étaient devenus les fleures de cette forêt saugrenue, éclaboussant le vert de leurs couleurs et odeurs. Dès qu'ils apparurent les vampires furent noyés sous une pluie d'acclamation et de demande. Chacun se pressait pour obtenir une faveur, se faire voir, ou vendre un produit. Cette foule composée de milliers de mains oppressa vite la princesse, qui par instinct se mit à l'écart de la populace. Mais les vampires n'en avaient cure d'elle, hypnotisés par la présence de leur souverain. De loin Cali put apprécié la popularité de son époux, Etanne n'était pas non plus en reste, de nombreuses femmes se précipitaient à ses cotés. En sécurité, la reine goûta au tableau formé par cette scène. Quand soudain elle sentit une main sur ses chevilles. Terrorisée elle baissa les yeux pour découvrir le sourire d'un enfant. Son cœur s'emballa, elle se sentit enfin chez elle. Ralenti par les badauds le convoie avança lentement laissant à l'ange le temps de découvrir les subtilités du quartier des commerces. Peu à peu les boutiques laissèrent place aux habitations qui formaient le second cercle de la ville.
- Dans la haute ville tu pourras voir les plus belles demeures lui expliqua Lucas. Ce sont le commerçants qui habitent en ce lieu. Dans la basse ville, les maisons sont plus modestes mais possèdent à mes yeux un charme indéniable. Ce sont les agriculteurs qui les occupent. Moins soucieux du paraître que les premiers, les agriculteurs ont des maisons simples mais ingénieuses.
- Des agriculteurs ? Mais comment est-ce possible ? Je ne vois que des bois.
- Tout comme la ville, les terres cultivables traversent la forêt tout en la respectant. Certains arbres ont bien sûr été abattus, mais jamais plus que nécessaire. L'ombrage qu'ils nous apportent est une grâce, pour les remercier nous en prenons soin. Au début ce ne fut pas facile, mais nous nous sommes adaptés.
En effet Cali ne tarda pas à découvrir les champs se déroulant aux pieds des centenaires choyés. Puis la trace des vampires s'estompa pour donner sa place à une végétation luxuriante.
Ces réceptions se révélèrent bénéfiques pour tous. Ayant de nouveau accès à un vivier autorisé, ils en profitèrent pour chasser. Ils le firent discrètement sans jamais faire de victimes. Il serait dommage que leurs relations diplomatiques pâtirent du fait qu'ils aient mangé une servante. Ils allaient plutôt dans les compagnes choisissant plusieurs proies. Rassasiés, ils étaient de bonne humeur. De son coté Cali, qui n’avait jamais beaucoup voyagé, s’extasiait devant les richesses et les cultures d'ailleurs. Elle picorait ici et là des idées pour la reconstruction de son pays. Lucas était à la fois amusé et exaspéré par la jeune fille. Et dire qu’avant j’étais juste calme ! Se disait il souvent, maintenant je ressens deux à trois émotions en même temps ! C’est décourageant, vivement que ça s’arrête. Enfin vint la fin du mois et la dernière réception. Le prince appréhendait cette fête, il s’en serait bien passé mais elle était vitale pour la survie des démons. Les Tarants étaient un peuple difficile à gérer, alors c'est pourquoi il prit le temps de convoquer Etanne et sa femme pour faire le point.
- Écoutez le dernier gala est primordial, il ne va pas falloir commettre de faux pas.
- Où va-t-on ? Demanda Cali intriguée
- Chez les Tarants
- Je déteste ce peuple!
- Et voila ce que j’appelle un faux pas, soupira Lucas, tu m’écoutes de temps en temps ? J’ai essayé de faire en sorte que tu ne viennes pas, mais l’empereur tient à ta présence. Je suis désolé mais tu m‘accompagnes. Cali il est important que tu te plies à leurs coutumes aussi dégradantes qu’elles puissent te paraître. Si tu es sage à la fin tu auras un cadeau
- Vraiment ? Répondit la jeune femme en claquant des mains.
Lucas soupira tout en souriant (comment est ce possible se demanda-t-il).
- Je vous demande de bien vous tenir, c’est le seul peuple à nous fournir en fer, nous avons besoin d’eux ! Etanne tu vas devoir tenir tes gardes, il est interdit de les frapper, les manger ou autres.
Cali s’étonna
- Pourquoi n’attaquez vous pas tout simplement pour vous emparer des mines de fers, je vous ai connus moins délicats.
Une lueur maligne s’alluma dans les yeux du prince
- Ça serait avec joie mais nous sommes liés avec eux par le même pacte que celui qui relie nos deux peuples.
- Vraiment se surprit Cali.
- Hé oui princesse, tu n’es pas la seule à avoir épousé un vampire, leur roi a épousé une de mes ancêtres. On raconte qu’elle était tellement laide qu’elle désespérait de trouver un mari alors elle alla chercher le prince de l’état voisin pour le supplier de l’épouser. Celui-ci demanda en échange une protection pour les siens et voila comment est né l’article dont tu te sers aujourd’hui. Ainsi, tu vois, tu tu leur dois beaucoup.
Cali resta songeuse. Ça peut nous servir murmura-t-elle et surprise elle constata que son cerveau était reparti en vacances car déjà elle élaborait un plan hasardeux.
Le voyage jusqu’aux Tarants fut long et éprouvant pour la reine. De plus Lucas était de mauvaise humeur ce qui renforçait son appréhension de la fête tandis que le prince lui songeait aux négociations qui allaient suivre. Elle aurait vraiment préféré se passer de cette réception. Cali n’avait jamais rencontrer peuple mais les rumeurs à son propos lui l'avaient conforté dans son opinion . Ces hommes avaient décrétés que les femmes étaient des objets dédiées à leur plaisir et qu’elles devaient être traitées comme telles. Toute leur société était basée sur cette croyance ainsi les femmes vivaient dans des cages sans que ça ne choque qui que se soit. Elles n’étaient jlibres. que pour accomplir les tâches déplaisantes. Chaque soir les hommes se présentaient devant les cages afin de choisir une ou plusieurs compagnes pour la nuit, choix que ces femmes ne pouvaient contester. Le reste de la journée les Tarantes s’occupaient des tâches ménagères et autres activités ingrates. Cali ignorait l’accueil réservé aux femmes des invités mais elle était terrifiée par l’idée d’être enfermée dans la cage, surtout qu’elle n’était pas sûre que son époux s’y opposerait. Autant pour calmer son angoisse que pour se rassurer Cali décida d'en parler avec Lucas. Ça faisait trois jours qu’ils chevauchaient ensemble mais le prince était resté taciturne concentré sur ses futures négociations. En réfléchissant la princesse reconnut ses lacunes sur les Tarants, après tout, tout ce qu’elle savait n’était que des rumeurs, le jeune homme lui connaissait réellement ce peuple obscure.
- Pourrais tu me parler des Tarants?
Hum, c’est une société spéciale, répondit le prince acceptant de sortir de son mutisme. Elle est organisée en castes. La plus basse caste est formée par les esclaves et les femmes. Les personnes appartenant à cette catégorie ne sont pas des êtres humains aux yeux des autres et il est donc normal de disposer d’eux selon le bon plaisir des seigneurs. Cali frémit ainsi ce qu’on lui avait dit était vrai. Les esclaves viennent des peuples que les Tarants ont conquis. Ils peuvent travailler dans les maisons comme serviteur pour les plus chanceux mais le plus souvent ils sont dans les mines de fer qui rendent le pays si riche. Beaucoup meurent dans cet enfer ou deviennent fous ce qui revient au même puisqu'ils sont abattus sans plus de questions. Les femmes n’ont pas un sort plus enviable; mais je suppose que tu le sais déjà. Cali hocha la tête. La première caste est dirigée par le sultan, elle est composée par les nobles et leurs favoris. Ce sont des intellectuels peut interréssants ou des bouffons au sens de l'humour limité. Enfin le reste de la population mâle constitue la seconde caste. Ce sont surtout des artisans, des commerçants et des propriétaires agricoles. Ceux là ont une chance d’évoluer et d’atteindre la première caste s'ils sont touchés par la grâce.
- Touchés par la grâce qu’est ce que ça veut dire ? Lucas grimaça et répondit
-Les Tarants ont une vie spirituelle très forte qui justifie leur système de castes. Les membres de la caste inférieure payent d'une malédiction divine les mauvaises actions qu'ils ont commis dans leurs vies antérieures. Dès lors ils subissent le châtiment divin par l'intermédiaire de leur place sociale, omis de tous ils n’ont aucune chance de s’élever car pour monter dans la hiérarchie il faut l’aide d’un Dieu. Ceux du second groupe peuvent s’élever grâce au don des nymphes c’est-à-dire grâce à l’intelligence, la richesse, la beauté, la sagesse etc. si un enfant ou un adulte possède toutes ces qualités les Tarants pensent qu’il a été touché par les fées et donc il rejoint l’élite de la première caste.
- Ça doit être assez rare répondit Cali septique.
- Non pas vraiment en réalité soit les parents payent le passage pour leurs enfants, soit les hommes vont faire une retraite spirituelle dans la foret. Les Tarants pensent que les esprits champêtres sont très puissants et sont vénérés avec plus de ferveur que l’argent lui même, ce qui est révélateur. Beaucoup vont dans la foret en espérant croiser Nala leur déesse mère. Si l’un d’eux revient en prétendant l’avoir vu alors il monte d’une caste automatiquement. Les Tarants pensent que si l’homme a menti alors la déesse le punira. Si l’élévation d’un enfant est une chose courante en revanche les cas d’apparition sont assez exceptionnels, je n’en n’ai jamais vu
le prisonnier de l'ange 46
- Dans la haute ville tu pourras voir les plus belles demeures lui expliqua Lucas. Ce sont le commerçants qui habitent en ce lieu. Dans la basse ville, les maisons sont plus modestes mais possèdent à mes yeux un charme indéniable. Ce sont les agriculteurs qui les occupent. Moins soucieux du paraître que les premiers, les agriculteurs ont des maisons simples mais ingénieuses.
- Des agriculteurs ? Mais comment est-ce possible ? Je ne vois que des bois.
- Tout comme la ville, les terres cultivables traversent la forêt tout en la respectant. Certains arbres ont bien sûr été abattus, mais jamais plus que nécessaire. L'ombrage qu'ils nous apportent est une grâce, pour les remercier nous en prenons soin. Au début ce ne fut pas facile, mais nous nous sommes adaptés.
En effet Cali ne tarda pas à découvrir les champs se déroulant aux pieds des centenaires choyés. Puis la trace des vampires s'estompa pour donner sa place à une végétation luxuriante.
Ces réceptions se révélèrent bénéfiques pour tous. Ayant de nouveau accès à un vivier autorisé, ils en profitèrent pour chasser. Ils le firent discrètement sans jamais faire de victimes. Il serait dommage que leurs relations diplomatiques pâtirent du fait qu'ils aient mangé une servante. Ils allaient plutôt dans les compagnes choisissant plusieurs proies. Rassasiés, ils étaient de bonne humeur. De son coté Cali, qui n’avait jamais beaucoup voyagé, s’extasiait devant les richesses et les cultures d'ailleurs. Elle picorait ici et là des idées pour la reconstruction de son pays. Lucas était à la fois amusé et exaspéré par la jeune fille. Et dire qu’avant j’étais juste calme ! Se disait il souvent, maintenant je ressens deux à trois émotions en même temps ! C’est décourageant, vivement que ça s’arrête. Enfin vint la fin du mois et la dernière réception. Le prince appréhendait cette fête, il s’en serait bien passé mais elle était vitale pour la survie des démons. Les Tarants étaient un peuple difficile à gérer, alors c'est pourquoi il prit le temps de convoquer Etanne et sa femme pour faire le point.
- Écoutez le dernier gala est primordial, il ne va pas falloir commettre de faux pas.
- Où va-t-on ? Demanda Cali intriguée
- Chez les Tarants
- Je déteste ce peuple!
- Et voila ce que j’appelle un faux pas, soupira Lucas, tu m’écoutes de temps en temps ? J’ai essayé de faire en sorte que tu ne viennes pas, mais l’empereur tient à ta présence. Je suis désolé mais tu m‘accompagnes. Cali il est important que tu te plies à leurs coutumes aussi dégradantes qu’elles puissent te paraître. Si tu es sage à la fin tu auras un cadeau
- Vraiment ? Répondit la jeune femme en claquant des mains.
Lucas soupira tout en souriant (comment est ce possible se demanda-t-il).
- Je vous demande de bien vous tenir, c’est le seul peuple à nous fournir en fer, nous avons besoin d’eux ! Etanne tu vas devoir tenir tes gardes, il est interdit de les frapper, les manger ou autres.
Cali s’étonna
- Pourquoi n’attaquez vous pas tout simplement pour vous emparer des mines de fers, je vous ai connus moins délicats.
Une lueur maligne s’alluma dans les yeux du prince
- Ça serait avec joie mais nous sommes liés avec eux par le même pacte que celui qui relie nos deux peuples.
- Vraiment se surprit Cali.
- Hé oui princesse, tu n’es pas la seule à avoir épousé un vampire, leur roi a épousé une de mes ancêtres. On raconte qu’elle était tellement laide qu’elle désespérait de trouver un mari alors elle alla chercher le prince de l’état voisin pour le supplier de l’épouser. Celui-ci demanda en échange une protection pour les siens et voila comment est né l’article dont tu te sers aujourd’hui. Ainsi, tu vois, tu tu leur dois beaucoup.
Cali resta songeuse. Ça peut nous servir murmura-t-elle et surprise elle constata que son cerveau était reparti en vacances car déjà elle élaborait un plan hasardeux.
Le voyage jusqu’aux Tarants fut long et éprouvant pour la reine. De plus Lucas était de mauvaise humeur ce qui renforçait son appréhension de la fête tandis que le prince lui songeait aux négociations qui allaient suivre. Elle aurait vraiment préféré se passer de cette réception. Cali n’avait jamais rencontrer peuple mais les rumeurs à son propos lui l'avaient conforté dans son opinion . Ces hommes avaient décrétés que les femmes étaient des objets dédiées à leur plaisir et qu’elles devaient être traitées comme telles. Toute leur société était basée sur cette croyance ainsi les femmes vivaient dans des cages sans que ça ne choque qui que se soit. Elles n’étaient jlibres. que pour accomplir les tâches déplaisantes. Chaque soir les hommes se présentaient devant les cages afin de choisir une ou plusieurs compagnes pour la nuit, choix que ces femmes ne pouvaient contester. Le reste de la journée les Tarantes s’occupaient des tâches ménagères et autres activités ingrates. Cali ignorait l’accueil réservé aux femmes des invités mais elle était terrifiée par l’idée d’être enfermée dans la cage, surtout qu’elle n’était pas sûre que son époux s’y opposerait. Autant pour calmer son angoisse que pour se rassurer Cali décida d'en parler avec Lucas. Ça faisait trois jours qu’ils chevauchaient ensemble mais le prince était resté taciturne concentré sur ses futures négociations. En réfléchissant la princesse reconnut ses lacunes sur les Tarants, après tout, tout ce qu’elle savait n’était que des rumeurs, le jeune homme lui connaissait réellement ce peuple obscure.
- Pourrais tu me parler des Tarants?
Hum, c’est une société spéciale, répondit le prince acceptant de sortir de son mutisme. Elle est organisée en castes. La plus basse caste est formée par les esclaves et les femmes. Les personnes appartenant à cette catégorie ne sont pas des êtres humains aux yeux des autres et il est donc normal de disposer d’eux selon le bon plaisir des seigneurs. Cali frémit ainsi ce qu’on lui avait dit était vrai. Les esclaves viennent des peuples que les Tarants ont conquis. Ils peuvent travailler dans les maisons comme serviteur pour les plus chanceux mais le plus souvent ils sont dans les mines de fer qui rendent le pays si riche. Beaucoup meurent dans cet enfer ou deviennent fous ce qui revient au même puisqu'ils sont abattus sans plus de questions. Les femmes n’ont pas un sort plus enviable; mais je suppose que tu le sais déjà. Cali hocha la tête. La première caste est dirigée par le sultan, elle est composée par les nobles et leurs favoris. Ce sont des intellectuels peut interréssants ou des bouffons au sens de l'humour limité. Enfin le reste de la population mâle constitue la seconde caste. Ce sont surtout des artisans, des commerçants et des propriétaires agricoles. Ceux là ont une chance d’évoluer et d’atteindre la première caste s'ils sont touchés par la grâce.
- Touchés par la grâce qu’est ce que ça veut dire ? Lucas grimaça et répondit
-Les Tarants ont une vie spirituelle très forte qui justifie leur système de castes. Les membres de la caste inférieure payent d'une malédiction divine les mauvaises actions qu'ils ont commis dans leurs vies antérieures. Dès lors ils subissent le châtiment divin par l'intermédiaire de leur place sociale, omis de tous ils n’ont aucune chance de s’élever car pour monter dans la hiérarchie il faut l’aide d’un Dieu. Ceux du second groupe peuvent s’élever grâce au don des nymphes c’est-à-dire grâce à l’intelligence, la richesse, la beauté, la sagesse etc. si un enfant ou un adulte possède toutes ces qualités les Tarants pensent qu’il a été touché par les fées et donc il rejoint l’élite de la première caste.
- Ça doit être assez rare répondit Cali septique.
- Non pas vraiment en réalité soit les parents payent le passage pour leurs enfants, soit les hommes vont faire une retraite spirituelle dans la foret. Les Tarants pensent que les esprits champêtres sont très puissants et sont vénérés avec plus de ferveur que l’argent lui même, ce qui est révélateur. Beaucoup vont dans la foret en espérant croiser Nala leur déesse mère. Si l’un d’eux revient en prétendant l’avoir vu alors il monte d’une caste automatiquement. Les Tarants pensent que si l’homme a menti alors la déesse le punira. Si l’élévation d’un enfant est une chose courante en revanche les cas d’apparition sont assez exceptionnels, je n’en n’ai jamais vu
le prisonnier de l'ange 46