30 septembre 2009
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Ce furent les premiers mots du prince, sur ce il remonta en selle et ne s’arrêta plus avant d’être revenu chez Cali. Arrivé aux marches il courut comme un damné vers la chambre, il savait qu’elle y serait et c’est sans étonnement qu’il trouva l’ange effondrée dans les bras de son amie. Dés qu’il eut passé la porte la jeune femme se trouva dans ses bras.
- Tu m’as quitté, se lamentait elle.
- Jamais !
- Tu n’étais plus là ! Tu m’as abandonnée !
- C’est impossible, tu sais bien que nos âmes sont enlacées, lui murmura-t-il
- Plus maintenant, j’ai brisé le sort. Enfin ce n'est pas exactement la vérité se dit-elle, mais cela elle lui expliquerait plus tard.
- Maintenant et à jamais
C’était le serment de leur mariage. Elle le regarda étonnée. Il lui sourit, écartant doucement les mèches qui lui recouvraient son visage baigné de larmes. Cali veux tu m’épouser. Il parlait sans réfléchir. D'un ton tendre elle lui fit remarquer
- Je te rappelle que nous sommes déjà mariés .
- Non je parle d’un vrai mariage avec une belle cérémonie et une vraie robe. Je te parle d’un mariage sans enjeux où tu seras libre de dire non, enfin si tu le fais je te mange, mais tu peux essayer. La jeune femme devint lumineuse et répondit sans surprise
- Oui !
À la porte Etanne soupira et appela sa femme qui était restée dans le lit.
- C’est le moment de s’éclipser petit ange, au pied.
A contrecœur Siléa obéit mais elle le toisa d’un regard mauvais
- Tu n’étais pas obligé de l’accompagner.
- Moi aussi je suis content de te revoir lui répliqua directement le garde avec un grand sourire.
Cette nuit là lorsque Lucas fondit en Cali ils furent deux à prendre du plaisir. Désarçonné le prince se laissait engloutir par ces sentiments impossibles, une seule chose comptait, elle, juste elle. Et quand il put réunir enfin leurs deux âmes trop séparées, son corps exprima sa jouissance d’une façon qu’il n’aurait pas dû. Épuisé, sans force il rendit les armes dans les bras de celle qu’il aimait et qui murmurait inlassablement son nom à son oreille.
Dans le couloir la discussion continuait.
- Je croyais que les vampires ne pouvaient pas aimer. Dit la guerrière d’un ton songeur.
- Les vampires ne peuvent pas tomber amoureux nuance compléta le garde d’un ton docte. Faisant semblant de remonter ses lunettes imaginaires il expliqua. Les buveurs de sang (dit il d’une voix tonnante en se tournant grimaçant vers elle, la jeune femme eut un mouvement de recul ce qui l‘amusa) ne peuvent pas aimer dans sa version romantique, mais ils peuvent s’attacher à quelqu’un, avoir des amis, créer un enfant. Cependant il y a un seuil que l’on ne peut pas dépasser et l’amour est au dessus de ce seuil.
- Alors pourquoi Lucas aime-t-il Cali ?
- Tu n’as rien écouté ! Il secoua la tête d’un air désolé. Lucas n’aime pas Cali il est attaché à elle.
- Non ! Il aime Cali !
- Non ! Il ne l’aime pas !
Ils continuèrent comme ça jusqu’à la salle d’entraînement. A la fin ce fut Siléa qui eut le dernier mot -
La prochaine fois que tu les vois ensemble examine le regard que Lucas pose sur sa femme et après ose venir me dire qu’il est simplement attaché. C’est de l’amour ou je ne m’y connais pas !
- Jalouse ? Bon on arrête. Prends ton épée que je te flanque une raclée.
- Ha oui ? Tu vas voir.
Ils passèrent le reste de la journée à s’entraîner comme s'il n’y avait jamais eu de séparation, comme si c’était normal. A la fin de leur séance Etanne déposa un plateau devant la porte du couple royal sans entrer puis il alla retrouver sa femme dans la chambre. Même si elle faisait tout pour le cacher la présence du garde mettait la jeune femme mal à l’aise. Etanne se rendait bien compte qu’il la terrifiait. À chaque fois qu’il l’approchait son cœur s’accélérait et elle se raidissait comme s'il allait la frapper. Le pire s’était le soir lorsqu’ils se retrouvaient seuls dans un petit espace, l’ange serrait les dents et se faufilait à travers la chambre sous le regard consterné de son époux. La jeune femme était double, Etanne ne savait pas pourquoi elle s’était fabriquée une carapace mais il se doutait bien qu’elle ne serait pas facile à briser. Une épée à la main Sil était une guerrière redoutable, mais sans ses armes l’ange ne savait plus comment réagir. Perdue elle semblait plus fragile que n’importe quelle autre femme. Ce soir là ne fut pas une exception. Le vampire soupira :
- Parle moi de ton enfance. La jeune femme le regarda étonnée. Ne me lance pas ce regard, comment veux tu que j’arrive à te connaître si tu ne parles jamais de toi !
- Tu sais déjà tout, j’ai été abandonnée et Cali m’a adoptée.
- Tu n’es pas orpheline ?
- Non, quelqu’un a pris soin de moi jusqu’à mes dix ans. J’ai retrouvé une lettre d’adieu. Ma mère a dû prendre peur lorsqu’elle a découvert que mon élément est le feu.
- Tous les anges ont un élément?
- En principe oui, il est plus ou moins développé, mais tous les anges ont en un. Quelques uns comme Cali en ont deux mais c’est rare.
- C’est quoi les éléments ?
- Eau, terre, air, feu, faune, sont les principaux mais il y en a pleins comme la connaissance. C’est exceptionnel un ange qui naît avec tout le savoir possible, il a la réponse à toutes les questions. Il y en a pas en ce moment. Ils y en a qui naissent aussi avec des pouvoirs étranges, Caïn par exemple, il peut faire apparaître des chatons, ça lui a valu le surnom de « trop mignon. », surnom, qui au passage, ne lui allait pas du tout.
effectivement, se dit le vampire.
- C’est quoi les éléments de Cali?
- L’air et le feu mais elle est moins habile avec son second pouvoir, il est plus faible que le premier et elle n’a jamais pu réellement le développer. Ici il ne fait pas bon de faire apparaître des flammes.
- Et toi c’est quoi ton second élément ?
- Qui te dit que j’en ai un ?
Etanne resta silencieux avec un sourire énigmatique sur les lèvres. La réponse avait été trop rapide. Il ne peut pas savoir se disait Siléa, c’est impossible. Quand elle avait découvert son second pouvoir elle en avait parlé uniquement à la princesse et d’un commun accord elles s’étaient tues. Jamais Cali n’aurait dévoilé son secret, son deuxième pouvoir aurait fait d’elle un être encore plus redouté et donc exclu. Pourtant son époux restait là devant elle impassible, sûr de son fait. Bluffe-t-il ? De longues minutes s’écoulèrent sans qu’un mot brise le silence. Ce fut elle qui parla la première :
- Tu m’as quitté, se lamentait elle.
- Jamais !
- Tu n’étais plus là ! Tu m’as abandonnée !
- C’est impossible, tu sais bien que nos âmes sont enlacées, lui murmura-t-il
- Plus maintenant, j’ai brisé le sort. Enfin ce n'est pas exactement la vérité se dit-elle, mais cela elle lui expliquerait plus tard.
- Maintenant et à jamais
C’était le serment de leur mariage. Elle le regarda étonnée. Il lui sourit, écartant doucement les mèches qui lui recouvraient son visage baigné de larmes. Cali veux tu m’épouser. Il parlait sans réfléchir. D'un ton tendre elle lui fit remarquer
- Je te rappelle que nous sommes déjà mariés .
- Non je parle d’un vrai mariage avec une belle cérémonie et une vraie robe. Je te parle d’un mariage sans enjeux où tu seras libre de dire non, enfin si tu le fais je te mange, mais tu peux essayer. La jeune femme devint lumineuse et répondit sans surprise
- Oui !
À la porte Etanne soupira et appela sa femme qui était restée dans le lit.
- C’est le moment de s’éclipser petit ange, au pied.
A contrecœur Siléa obéit mais elle le toisa d’un regard mauvais
- Tu n’étais pas obligé de l’accompagner.
- Moi aussi je suis content de te revoir lui répliqua directement le garde avec un grand sourire.
Cette nuit là lorsque Lucas fondit en Cali ils furent deux à prendre du plaisir. Désarçonné le prince se laissait engloutir par ces sentiments impossibles, une seule chose comptait, elle, juste elle. Et quand il put réunir enfin leurs deux âmes trop séparées, son corps exprima sa jouissance d’une façon qu’il n’aurait pas dû. Épuisé, sans force il rendit les armes dans les bras de celle qu’il aimait et qui murmurait inlassablement son nom à son oreille.
Dans le couloir la discussion continuait.
- Je croyais que les vampires ne pouvaient pas aimer. Dit la guerrière d’un ton songeur.
- Les vampires ne peuvent pas tomber amoureux nuance compléta le garde d’un ton docte. Faisant semblant de remonter ses lunettes imaginaires il expliqua. Les buveurs de sang (dit il d’une voix tonnante en se tournant grimaçant vers elle, la jeune femme eut un mouvement de recul ce qui l‘amusa) ne peuvent pas aimer dans sa version romantique, mais ils peuvent s’attacher à quelqu’un, avoir des amis, créer un enfant. Cependant il y a un seuil que l’on ne peut pas dépasser et l’amour est au dessus de ce seuil.
- Alors pourquoi Lucas aime-t-il Cali ?
- Tu n’as rien écouté ! Il secoua la tête d’un air désolé. Lucas n’aime pas Cali il est attaché à elle.
- Non ! Il aime Cali !
- Non ! Il ne l’aime pas !
Ils continuèrent comme ça jusqu’à la salle d’entraînement. A la fin ce fut Siléa qui eut le dernier mot -
La prochaine fois que tu les vois ensemble examine le regard que Lucas pose sur sa femme et après ose venir me dire qu’il est simplement attaché. C’est de l’amour ou je ne m’y connais pas !
- Jalouse ? Bon on arrête. Prends ton épée que je te flanque une raclée.
- Ha oui ? Tu vas voir.
Ils passèrent le reste de la journée à s’entraîner comme s'il n’y avait jamais eu de séparation, comme si c’était normal. A la fin de leur séance Etanne déposa un plateau devant la porte du couple royal sans entrer puis il alla retrouver sa femme dans la chambre. Même si elle faisait tout pour le cacher la présence du garde mettait la jeune femme mal à l’aise. Etanne se rendait bien compte qu’il la terrifiait. À chaque fois qu’il l’approchait son cœur s’accélérait et elle se raidissait comme s'il allait la frapper. Le pire s’était le soir lorsqu’ils se retrouvaient seuls dans un petit espace, l’ange serrait les dents et se faufilait à travers la chambre sous le regard consterné de son époux. La jeune femme était double, Etanne ne savait pas pourquoi elle s’était fabriquée une carapace mais il se doutait bien qu’elle ne serait pas facile à briser. Une épée à la main Sil était une guerrière redoutable, mais sans ses armes l’ange ne savait plus comment réagir. Perdue elle semblait plus fragile que n’importe quelle autre femme. Ce soir là ne fut pas une exception. Le vampire soupira :
- Parle moi de ton enfance. La jeune femme le regarda étonnée. Ne me lance pas ce regard, comment veux tu que j’arrive à te connaître si tu ne parles jamais de toi !
- Tu sais déjà tout, j’ai été abandonnée et Cali m’a adoptée.
- Tu n’es pas orpheline ?
- Non, quelqu’un a pris soin de moi jusqu’à mes dix ans. J’ai retrouvé une lettre d’adieu. Ma mère a dû prendre peur lorsqu’elle a découvert que mon élément est le feu.
- Tous les anges ont un élément?
- En principe oui, il est plus ou moins développé, mais tous les anges ont en un. Quelques uns comme Cali en ont deux mais c’est rare.
- C’est quoi les éléments ?
- Eau, terre, air, feu, faune, sont les principaux mais il y en a pleins comme la connaissance. C’est exceptionnel un ange qui naît avec tout le savoir possible, il a la réponse à toutes les questions. Il y en a pas en ce moment. Ils y en a qui naissent aussi avec des pouvoirs étranges, Caïn par exemple, il peut faire apparaître des chatons, ça lui a valu le surnom de « trop mignon. », surnom, qui au passage, ne lui allait pas du tout.
effectivement, se dit le vampire.
- C’est quoi les éléments de Cali?
- L’air et le feu mais elle est moins habile avec son second pouvoir, il est plus faible que le premier et elle n’a jamais pu réellement le développer. Ici il ne fait pas bon de faire apparaître des flammes.
- Et toi c’est quoi ton second élément ?
- Qui te dit que j’en ai un ?
Etanne resta silencieux avec un sourire énigmatique sur les lèvres. La réponse avait été trop rapide. Il ne peut pas savoir se disait Siléa, c’est impossible. Quand elle avait découvert son second pouvoir elle en avait parlé uniquement à la princesse et d’un commun accord elles s’étaient tues. Jamais Cali n’aurait dévoilé son secret, son deuxième pouvoir aurait fait d’elle un être encore plus redouté et donc exclu. Pourtant son époux restait là devant elle impassible, sûr de son fait. Bluffe-t-il ? De longues minutes s’écoulèrent sans qu’un mot brise le silence. Ce fut elle qui parla la première :
le prisonnier de l'ange 96