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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 22:29

gaia-5.jpg- Je vous présente ma femme, Eya. Chérie je te présente Mr Shmith mon patron et son épouse.
Intimidée je murmura un rapide bonjour :
- Tu es magnifique, me chuchota mon compagnon qui m’avait attiré dans ses bras. Troublée par cette déclaration incongrue j’élevai les yeux pour y découvrir son regard voilé. Dans cette tenue tu ressembles réellement à une déesse, ajouta-t-il.
Et voila je vous l’avais dit.
- C’est le blanc, cette couleur donne toujours cette impression sur moi.
- Il a raison, confirma le patron. Je rougis violemment.
Me tirant de cette situation embarrassante la femme me prit par la main :
- Allez venez nous allons parcourir les boutiques pendant que ces messieurs parlent droit et autres sujets inintéressants. Si vous êtes une déesse, c’est Dieu qui vous envoie pour me sauver d’un ennui mortel.  
La femme s’appelait Giselle, elle se révélait être très sympathique, nous avions beaucoup de points communs, en particulier une capacité infinie à parler de nos époux. Je payai ma robe et après avoir écumé de nombreux rayons, nous allâmes tous les quatre manger une glace.
    Le repas du soir fut animé, reposé le curé se révélait être un excellent compagnon. Lors de la vaisselle il m’annonça :
-  Je ne sais pas si tu as vu mais le week end prochain c’est la fête du quartier.
- Qu’est ce que c’est ?
Il me regarda étonné :
- Tu ne connais pas les fêtes de quartiers.
Je secouais la tête en signe de négation, nous ne faisions pas cela à Bordeaux.
- Chaque année les habitants du quartier organisent une fête dans la rue. En général il y a un barbecue, un bal et certaines attractions. La journée est organisée une brocante, nous pourrions y chiner ce qui nous manque.
- Oui, fis-je empressée.
- Je pense en effet que tu vas aimer.
Cette conversation m’étonna par sa banalité. En moins d’une semaine nous nous étions fait aux rythmes et habitudes de l’autre. Nous arrivions à nous parler de façon naturelle et cela me rassura.
Ainsi fut clos mon dernier week end de vacances. Le dimanche défila rapidement, la maison avait encore besoin d’aménagements. Noa fit quelques travaux, bien sûr il était habile de ses mains et savait réparer les choses. En le regardant dépanner la douche je l’interrogeai :
- Y a-t-il quelque chose que tu ne sais pas faire ?
- La cuisine apparemment.
 Effectivement.

 

Divin témoin 149

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 22:37

gaia-deesse.jpgLe temps défilait, et déjà le week end était là. Lorsque je m’éveillai, j’étais seule dans le lit, encore une fois. Je rejoignis mon compagnon dans la cuisine, l‘odeur de café emplissait la pièce.
- Bonjour.
- Bonjour as tu bien dormi ?
- Oui  et toi ?
- Je ne me plains pas. Dit nous avons un briquet ? Depuis le début de la semaine ces viennoiseries me tentent mais je ne peux pas les cuire.
-  Je vais le faire. Tu me sers un café en attendant ?
Une fois certaine qu’il me tournait je me servis de mes pouvoirs pour allumer le four. Nous allions devoir acheter un briquet, ce qui tombait à pique puisque c‘était le jour des courses. Le pain au chocolat dûment avalé, nous combattîmes en duo les rayons du supermarché.  Faire les courses à deux fut une expérience intéressante, surtout la première fois. Nous apprîmes le mot concession, et finalement nous nous ne en sortîmes pas si mal étant donnés nos caractères. Je pourrais donc affirmer que nous sortîmes victorieux de cette bataille, mais un ennemi arriva à nous échapper : le briquet fut laissé à la caisse. L’après midi, de mon point de vue, fut nettement plus agréable. Nous passâmes la journée dans les boutiques de vêtements d’abord celles pour hommes, il fallait habiller mon apollon. Une fois que ce fus fini, je lui proposai de rentrer seul, je prendrai le bus mais dans un  sourire il refusa. J’ignorai que le curé adorait parcourir les commerces, il avait un goût sûr et repérait les bonnes affaires. Passant d’échoppe en échoppe il me proposait des tenues, me conseillait, et finalement ma garde robe se construisit ensemble. C’était étourdissant, jamais je n’aurais cru qu’un homme puisse avoir autant de patience. Je me prenais pour l’héroïne de pretty woman. Les vendeuses dévoraient mon époux des yeux, et jamais je ne me lassais de parader à ses cotés. Amusé il me laissait faire. En cet instant j’admirai ma silhouette dans la glace, le curé aimait les robes longues et vaporeuses. Si je l’avais écouté je n’aurais aucune jupe courte, ni aucun pantalon. La robe que je contemplai n’échappait pas à la règle : longue, elle avait un joli décolleté, l’entaille du tissu assez haute pour libérer mes jambes me permettant ainsi de marcher librement. Son étoffe blanche était fluide et soyeuse, mais je n’appréciai guère les robes blanches. Elles me rappelaient toujours l’époque gallo-romaine où seule cette couleur m’habillait, elles étaient le symbole de mon statut, et, encore aujourd’hui, je ne pouvais en revêtir une sans être gênée. J’avais la sensation de mettre en exacerbe ma divinité. Cependant je devais admettre que celle-ci me faisait honneur, encore une fois le curé avait vu juste. Je sortis de ma cabine pour recueillir l’approbation de Noa, mais seule son absence m‘acclama. Je m’élançai donc à travers le dédale des rayons pour finalement le découvrir plus loin en compagnie d’un couple âgé. Ne souhaitant pas le déranger, je lui fis un lointain salut et commençai à chiner d’autres articles. Cependant d’un signe il me demanda de le rejoindre :
- Je vous présente ma femme, Eya. Chérie je te présente Mr Shmith mon patron et son épouse.

 

Divin témoin 148

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 22:26

- Allez viens dormir.
Sans ajouter un mot il remonta et ravie de l’aubaine je le suivis.
 
   vin-2.jpg Le lendemain je me retrouvai devant mon immense armoire, immense certes mais vide, je n’avais que les vêtements que je portai, j‘aurais dû m’acheter quelques vêtements lors de ma dernière escapade mais je n‘y avais pas songé. Alors qu’il entrait dans la chambre Padre surprit ma vision désespérée :
- Je dois travailler aujourd’hui, mais ce week end promis nous irons faire du shopping. Si tu peux attendre jusque là bien sûr. Son ton était joueur.
Je me retournai et son sourire fit naître le mien, il partit me laissant les derniers arrangements. Enfin arrangements c’est peu dire, il restait beaucoup à faire mais cela ne me gênait pas je prenais mon travail dans cinq jours. Ma musique rythmant mes mouvements je devins une virtuose du tournevis, un as du marteau et découvris tous les secrets de cette chose que l’on appelle clef. Mais surtout, je me transformai en une spécialiste du bandage, mercurochrome et soins de tout niveau. Pourquoi les Angels avaient-ils pris un forfait au rabais ? Le forfait luxe avec montage des meubles aurait été une idée judicieuse. Pour marquer mon mécontentement  j’accueillis padre ressemblent plus à une momie qu’à une gentille ménagère attendant son amant, mais je lui offris tout de même mon plus désarmant sourire. Dans le même temps il  et laissa tomber sa mallette pour m’examiner :
- Tu as même réussi à t’écorcher la joue, comment est-ce possible ?
- Je me suis pris une porte. Comment c’est passée ta journée ?
Il alla chercher la trousse de secours et refit mes pansements en me racontant sa journée. Il finit par mon épaule qu’il étudia avec soin :
- Tu n’as pas trop tiré dessus aujourd’hui ? Fit-il en examinant ma blessure.
- Non. Je fais la cuisine, demandais-je pour détourner son attention. Bien sur que j’avais abusé de mes capacités, comment monter un buffet tout en ménageant un bras, je ne suis pas une surfemme, seulement une déesse.
- Tu mens, fit-il à juste escient. Ce soir tu ne fais plus rien et demain tu iras plus doucement ! Pour le repas-tu veux commander quelque chose ? Sinon je peux cuisiner une piperade.
- J’ai envie d’une pizza.
Hors de question de laisser cet homme s’approcher des fourneaux !
Le repas fut silencieux, tous les deux fatigués de notre journée les mots ne venaient pas.
- J’ai monté la seconde chambre, fis-je pour briser le silence, je persiste à dire que c’est une mauvaise idée, cependant ce soir je n’ai pas la force de lutter contre toi. Alors si tu le souhaites nous ferons chambre à part. Tu n’auras qu’à prendre celle avec la sale de bain. En revanche nos vêtements ne pourront pas faire armoire à part, il n’y en a qu’une et c’est toi qui l’as. 
- J’y ai réfléchi cet après-midi et finalement tu as raison c’était stupide, nous sommes adultes après tout.
Adulte, aucun hourra ne retentit et pourtant j’en avais envie, avais-je définitivement enterré son « fillette » ? Cependant je devinais une raison plus profonde dans ce revirement inattendu. La dernière bataille, et les mois qui l’avaient précédée m’avaient profondément marqués, mes rêves en portaient la trace. Depuis je dormais mal lorsque j’étais seule.

 

Divin témoin 147

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 21:58

lit.jpg                       Chapitre 4 : Une vie d’épouse

Ce fut donc dans les bras de mon complice que je découvris ma nouvelle demeure. Elle était ordinaire. Au rez de chaussé se trouvait une grande salle destinée à être le salon. Au fond deux spacieuses baies vitrées déversaient un soleil riche inondant ainsi la pièce.  On devinait au-delà des vitres un petit bout de terrain, juste de quoi faire pousser deux pieds de tomates et un rosier certes, mais un jardin quand même. Dans le couloir une porte menait à la cuisine. Petite mais fonctionnelle, sa couleur claire s‘harmonisaient au reste de la maison. Au fond du couloir un escalier en bois menait à l’étage composé de deux chambres, dont une avec salle de bain. Une maison commune, une maison qui sentait bon les déjeunés en famille, les dimanches de repos et les rires des amis. Le quotidien se dessinait en ces murs et déjà la routine rassurante esquissait des jours qui promettaient d’être paisibles, par sa simplicité cette maison m’avait ensorcelé. Enthousiaste je dévalai quatre par quatre les marches et sans perdre mon élan je sautai au cou de Noa.
- J’adore !
- Réellement ? Fit-il étonné. C’est bien plus petit que ce qu’on avait avant et moins joli pourtant.
- Elle me plait, j’aime son charme. Allez viens, meublons la demoiselle comme il se doit.
Nous passâmes le journée à arranger et organiser notre quotidien. Devinant nos futures habitudes nous placions les meubles au mieux. Nous nous hasardions à prévoir les rituels de l’autre, s’arrangeant avec ce que nous en pressentions. Je m’occupai de l’étage, il meublait le salon mais  une seule journée n‘y suffit pas. 
- Tu veux qu’on continue ? Me demanda le curé. Il était épuisé par la route et son activité diurne.
- Non, ne t’en fais pas je finirai demain. Allons dormir nous l’avons bien mérité.
- Je prends le canapé en attendant que la seconde chambre soit installée.
Je me retournai et le trouvai sérieux :
- Nous ne pouvons pas faire chambre à part!
- Tu n’imagines quand même pas le contraire ?
- Nous sommes censés être mariés et heureux, pourquoi ferions nous chambre à part ?
- Car nous ne sommes pas réellement mariés.
Il était trop tard pour avoir cette discussion. Mon compagnon tombait de sommeil et devait se lever tôt demain :
- D’accord, nous verrons ça demain.
Cette concession porta mes pas vers le salon.
- Où vas-tu ?
- Demain tu as ton premier jour de travail, tu es exténué et tu ne peux pas te permettre de faire mauvaise impression. Alors je prends le canapé puisque tu ne veux pas de moi dans ton lit.
Il me regarda m’allonger m’apprêtant à passer un nuit épouvantable et de mon inconfortable couche je le vis gravir les marches. « Maudit soit les canapés trop petits », grognais je en cherchant un moyen pour déplier mes jambes, mais ce fut vain. J’aperçus alors le sol et me mit à le contempler avec envie et délectation future. Attrapant prestement un coussin je mis mon idée à exécution  et m’allongeai par terre. C’était mieux, mais maintenant au contact du carrelage j‘avais froid. Avait-t-on une couverture de rechange ? Je redéfis mentalement tous les cartons : non, évidement. J’étudiais la possibilité de faire un feu de camp dans le salon lorsque je vis les pieds du curé. Je roulai afin de découvrir son visage qui me surplombait :
- Tu as oublié quelque chose ?
Il soupira, vu d’en bas son regard était indéchiffrable :
- Allez viens dormir.

 

Divin témoin 146

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 21:36

homme-7.jpg- Padre, appelai-je ?
- Oui, me répondit mon apparition.
Choquée je le regardai plus attentivement. Effectivement il était possible que l’homme en face de moi soit le curé. Sans la barbe et la couleur rousse je ne le reconnaissais plus.
- Enzo ? murmurai-je interrogative.
- Qui d’autre fillette ?
- Ouf, j’ai eu peur, à un moment j’ai cru que tu étais sorti de mon roman.
Il se pencha sur moi. Délicatement sa main encore humide se posa sur mon front puis caressa ma joue. Son torse proche du mien m’attirait comme un aimant. J’étais prisonnière de sa chair.
- Tu n’as pas de fièvre pourtant. Essaye de te souvenir, t’es tu cogné la tête récemment ?
J’observai son visage qui n’était qu’à quelques centimètres du mien. Sa mâchoire, carrée, rendait masculins ses traits bien dessinés. Maintenant que j’étudiai ses cheveux je me rendis compte qu’ils étaient naturellement noirs. Il devait les teindre. Je cherchai sans la trouver la trace de ses lentilles. Comment était ce possible ? Il avait les yeux marron avant. Soudain je me rappelai la teinture rousse et les lentilles que j’avais trouvées la première fois, ça devait être ses produits.
- Tu es astigmate ?
- Non, pourquoi ?
- C’est ce qui a d’écrit sur la boite de tes lentilles.
- C’est le nom de la marque.
- Tu as naturellement les yeux verts ?
- Et les cheveux noir, oui.
J’admirai encore cet homme que j’avais cru être celui dont je rêvais. Ses yeux s’assombrissent.
- Qu’est ce que tu fais ?
- La métamorphose est spectaculaire.
- Oui, mais elle s’explique contrairement aux tiennes.
- Le brun te va bien.
- Je préfère le roux, dit il en regardant ma couleur.
Je rougis violemment.
- Où est ma chemise ?
- Elle n’était pas dans le sac ? Attends.
Je roulai sur le coté et fouillai dans les affaires. Effectivement elle était là. Je lui tendis et tandis qu’il s’habillait je jetai mon livre.
- Tu l’as fini?
- Non je viens peine de le commencer.
- Alors pourquoi tu le laisses ?
- Tu ressembles comme deux gouttes d’eau au héros.
- Et c’est une insulte ?
- Non mais il y a certaines scènes (c’est un livre pour filles) que je ne veux pas imaginer avec ton image. Ça serait gênant.
Je ne sais pas s’il comprit. Il haussa les épaules et me dit en me tendant la main :
- Allons manger me dit.
J’acquiesçai  vivement. Lorsque je lui pris la main j’entendis un léger « Ding » intriguée je contemplai nos deux mains liées. Le son provenait de nos alliances qui s’étaient entrechoquées. Je restai un moment à regarder nos doigts enlacés, cela était étrange.
- Tu viens ?
Je hochai la tête et suivis mon nouvel époux.
- Au fait tu as réservé sous quel nom ?
- Noa Bretam.
- Joli.

    Le lendemain nous partîmes tôt, la route allait être longue et ne se ferait certainement pas en un jour.  Après cinq heures de route j’ouvris mon autre livre. C’était une intrigue criminelle. Durant les deux jours que dura le voyage je fis la lecture, m’interrompant pour recueillir les remarques de mon compagnon. Ensemble nous menions l’enquête. Il désigna d’office le policier comme coupable. Je pris ça pour un acte de rébellion, c’était la blonde la meurtrière, c’était évident. Le fil du récit me donnait raison cependant jamais le curé ne revint sur son idée.  Le dénouement fit de lui le vainqueur.
    Enfin nous arrivâmes dans une jolie banlieue résidentielle à l’écart de la ville. Sans hésiter le curé s’engagea sur le parking de l’une des petites maisons.
- C’est notre maison ? Demandai-je.
Il hocha la tête en souriant, puis il sortit et m’ouvrit la portière. Les déménageurs étaient déjà à l’ouvrage, de loin ils nous adressèrent un vague salut et alors que je le leur rendais je me sentis décollée du sol. Instinctivement je m’accrochai au cou du prêtre qui m’avait soulevée.
- Qu’est ce que tu fais ? Lui demandai-je droit dans les yeux.
Seul son sourire bienveillant me répondit. Ayant compris les déménageurs avaient ouvert la porte de la maison, j’en franchi le seuil dans les bras de mon mari.

 

Divin témoin 145

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 21:19

douche.jpg- Merci je vais sous la douche.
De nouveau seule je m’installai sur le lit. Bientôt le bruit de l’eau cascadant sur le corps de mon compagnon me berça. La lumière déclinante créait une ambiance sereine et détendue. C’était le moment idéal pour savourer un bon livre, j‘avais profité de ma balade au supermarché pour en acheté deux. Celui que je choisis était un roman de science fiction clairement destiné aux filles. Les pages défilaient, lorsque le bruit de l’eau cessait mon héroïne rencontrait ce qui ne pouvait qu’être son héros. Je lus rapidement la description puis posant le livre sur ma poitrine je fermai le yeux. J’imaginai cet homme dans la foret. Il était de dos, un pantalon noir moulait ses fesses fermes. Lentement je remontai mon regard découvrant ses hanches souples soulignées par une discrète ceinture en cuir. Son dos bien dessiné ravissait mes yeux. L’homme coupait du bois. À chacun de ses mouvements ses muscles se découpaient sous le satin de sa peau légèrement halée. Soudain il sentit ma présence et se retourna. Immédiatement mon regard fut attiré par son torse sublime tandis qu’il se séchait les cheveux trempés de sueur grâce à la serviette posée à terre. Je laissai mes yeux s’attarder sur son anatomie parfaite alors que mentalement j’esquissai ses abdos du bout des doigt. Je laissai courir mes paumes sur ses muscles fermes. Peu à peu mon imagination donnait forme à cet homme issu de mes fantasme. Ni trop mince, ni trop musclé  je laissais courir mes doigts sur ses pectoraux, ils glissaient le long de sa peau satinée. Je fis un détour par ses bras, ses biceps firent naîtrent en moi des frissons de volupté. Le livre pesait sur ma poitrine tel la main chaude d’un amant. À présent j’étais si proche de lui qu’il me sembla même percevoir son souffle sur mon visage.  Enfin mes yeux se posèrent sur son visage. Ses yeux, bleus dans le roman, devinrent d’un magnifique vert émeraude dans mon imagination. Ses cheveux étaient noir, assez longs, on devinait qu’ils n’étaient jamais coiffés. Du regard je suivis le chemin d’une goutte d’eau. Dégoulinant de ses cheveux, elle parcourait tranquillement sa joue laissant une trace dorée sur sa peau bronzée. Lentement elle épousa la forme de sa mâchoire carrée, virile et..
 Il était temps de sortir de ses songes et de se calmer. Mon rythme cardiaque s’ était considérablement élevé. Je respirai un grand coup quittant à regret mon bûcheron. J’ouvris les yeux pour admirer la goutte s’écraser sur les pectoraux parfaits de l’homme de mes rêves. Mais là il était en face de moi, vivant, il se dressait fièrement tel un Apollon sorti tout droit de mes fantasmes. Mon cœur manqua un battement. Flutte ! j’avais dû prononcer une formule sans m’en apercevoir. Comment avais-je fait ça ? Ça pourrait être intéressant de le refaire en d’autres circonstances. Tout était là, la goutte, le pantalon, la serviette, l’homme. Non, ce n’est pas possible, je venais à peine de me marier ! Je vis ses magnifiques lèvres bouger mais les sons qu’elles émirent ne parvirent pas à briser mon étourdissement. Et mince, que vais-je faire ? Il répéta la question et cette fois je l’entendis :
- Où as-tu mis ma chemise ?
- Elle est certainement restée dans les bois. Ce n’est pas ça l’important.
Padre allait sortir d’un minute à l’autre, il ne devait pas le trouver là.
- Dans les bois ? Comment ça ? Pourquoi as tu été dans les bois ? Et quels bois il n’y a pas de forêt à moins de 500 mètres ?
Je jetai un coup d’œil rapide à la porte de la salle de bain pour m’assurer que le curé y était encore. Zut, flutte, crotte la porte est ouverte. Où était le prêtre ?
- Padre, appelai-je ?

 

Divin témoin 144

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 20:30

dague.jpgL’intensité de son regard me figea quelque secondes sur place.
- Je vais y aller, annonça Aaron interrompant ainsi l’instant de grâce.
- C’est quoi ton nouveau nom ?
- Bo.
- N’est ce pas un peu prétentieux ? Sollicitai-je.
- Si ça l’est ! Me répondit le prêtre.
- Mais non, c’est Vietnamien. Et toi ? Me questionna-t-il pour détourner l’attention.
- Eya
Je lui déposai un baiser sur la joue en lui souhaitant bonne route. Il me prit dans ses bras et me murmura :
- Évite de te disputer avec ton nouveau mari. De vous deux c’est toi la plus raisonnable. Tu voulais le garder ne l’oublis pas. J’espère que ça va aller.
Je lui souris :
- Mais oui, n‘ai pas d‘inquiétudes et file maintenant.
Il se tourna vers le prêtre et lui dit en guise d’adieux :
- Veille sur elle, de vous deux c’est toi le plus raisonnable, n’oublie pas que Dieu te regarde et s’il ne le fait pas Gros Tony le fait.
- Au fait, je viens d’y penser mais comment est-ce possible que le tigre se soit échappé ?
- Il a tué Yseult, fit l’ange lugubre.
Padre posa une main sur mon épaule, pas de sarcasmes me disait-elle, pas de questions. Il partit l’air abattu emportant avec lui toutes mes certitudes et la stabilité de notre trio. Je me pivotai vers le curé, jamais il ne m’avait paru si imposant. Nous allons devoir apprendre à nous redécouvrir :
- Nous partirons demain en attendant tu pourrais aller faire quelques courses en ville ? J’ai besoin de repos.
- Bien sûr qu’est ce qu’il te faut ?
- Un rasoir, une boite de teinture brune et des vêtements. Tu es sûr que cela ne ne te dérange pas ?
- Non, j’en profiterai pour acheter du change. Repose toi bien.
J’étais sur le pas de la porte, lorsqu’il me retient par le bras. « attends » me dit il en se penchant. Il sorti la dague qu‘il portait à sa cheville puis s‘approcha de moi. Je le voyais s’avancer sur moi, un couteau à la main, alors que l’ange devais être à plusieurs kilomètres. Sur l’instant, je l’avoue, j’eus un peu peur, mais j’étais surtout dévorée par la curiosité. Il ne s’arrêta qu’à quelques centimètres de moi, je sentais son souffle sur mon visage. D’un geste tendre il rassembla mes cheveux. Perdue, troublée, je le laissai faire. Avec des mouvements précis il me fit un chignon et cacha la dague à l’intérieur.
- Je n’aime pas te savoir dehors sans arme. Tu peux la garder je te la donne.
- Si tu veux je peux rester ici, tu m’achèteras du change.
- C’est ce que j’aurais fait en d’autres circonstances mais c’est impossible. Les Diablos connaissent mon visage à présent, aller en ville ainsi serait inconsidéré, surtout que les commerçant sont habitués à moi, qui sait si n’est pas l’un d’eux qui nous a vendu ? Malgré toutes mes questions je dois avouer que toi tu es métamorphosée, personne ne te reconnaîtra.
- Tu as raison, et puis maintenant je suis armée.
Son regard resta inquiet. Les courses furent vites faites, je ne devais pas traîner, le padre était resté dans la chambre, à ma vue le soulagement emplis ses yeux, il n’avait pas dû être aisé pour lui de rester passif. Je lui tendis un sac avec ses courses.
-,C’est ce que tu m’as demandé.
- Merci je vais sous la douche.

 

Divin témoin 143

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 19:40

rousse 3La douche s’imposa à moi et  tandis que l‘eau brûlante déliait mon corps engourdi je testai mes capacités. Serais-je assez résistante pour utiliser la magie juste après avoir reçu une balle ? Je décidai que oui, et encore humide je lançai mon sort. Cette fois je visualisai juste une silhouette féminine. Les détails, comme la couleur des cheveux, ou des yeux, n’étaient jamais une réussite, rester une femme serait déjà une victoire.  J’étais  peut être assez résistante pour faire appel à la magie, mais je n’aurais qu’un essai. Si je ressemblai à un homme alors Mylan sera marié à une mégère et tant pis.  Je pris une grande respiration et récitai la formule. Comme d’habitude la douleur me cloua au sol, réveillant ma blessure et toutes celles que j‘avais eu avant, mais quelques minutes plus tard je pus me relever. Une pulpeuse rousse se reflétait dans le miroir. J’avais retrouvé mes formes qui me donnaient une silhouette bien dessinée. Mes cheveux roux cascadaient jusque sur mes hanches. Ils était droits et d’une couleur magnifique, offrant toutes sortes de nuances au soleil, j’avais aussi récupéré mes yeux verts. Rapidement j’enfilai mon pantalon et mon débardeur que j’avais lavé de son sang, heureusement seule ma chemise serait à jeter. Cette tenue qui me donnait un air de garçon manqué avant, épousait maintenant étroitement mes formes.  Après m’être vêtue, je sortis affronter le regard des garçons. Ils étaient tous les deux assis sur le lit en train d’étudier une carte routière :
- Tu  dis au revoir à Sehabe et tu pars le premier, fit le curé à l‘ange.
- Oui, tiens les clefs de la voiture.
- La voiture ?
- Vous allez avoir beaucoup de route et Sehabe a encore besoin de repos. Même si elle ne le montre pas son bras doit la faire souffrir. Le trajet en moto ne me parait pas possible. Mais ne t’en fais pas, c’est une familiale. Un clin d’œil moqueur salua cette déclaration.
- Génial, tu as d’autres surprises de cet acabit ?
 Il ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit, Bo m’avait vu.
- Oui, sur le pas de la porte, Dieux merci je ne t’ai pas épousé, jamais je n’aurais tenu le pari de la chasteté.
- Pardon ?
- Je pense que c’est à moi qu’il parle padre, fis-je en riant.
Son regard s’assombrit, afin de ne pas laisser le trouble s’installer je virevoltai sur moi-même faisant voler mes cheveux. Puis je m’élançai sur le lit pour les rejoindre.
- Je te plais ? Consultai-je au rouquin, après tout c’était lui le principal intéressé.
- Je ne remarquerai pas qu’encore une fois ta morphologie s’est transformée. Que tes cheveux ont poussé et ont changé de couleur sans l’aide d’un produit. Je me contenterai de te dire que tu es magnifique.
- Merci.
L’intensité de son regard me figea quelque secondes sur place.
- Je vais y aller, annonça Aaron interrompant ainsi l’instant de grâce.

 

Divin témoin 142

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 15:40

- Vous êtes attendrissant tout les deux. Vu d’ici on dirait un couple.
Étonnée je levai un regard sur le curé. Lui avait-il parlé de notre baisé ?
- Tu lui…
Il posa un  doigt sur mes lèvres, son sourire, son regard me murmurait : chut, c’est notre secret. Il n’avait rien dit, j’allais commettre une bévue. Je ne sais pas si Aaron avait remarqué son geste car soudain un vertige me prit. J’avais perdu beaucoup de sang, je devais me reposer. Je regardai le lit si loin, je ne pourrais plus l’atteindre. Alors doucement je me calai plus confortablement dans les bras du curé :
- Que fais…
Je m’étais endormie.  

    Je fus réveillée par le curé :
- Il faut que tu manges.
Cette fois ci j’évitai consciencieusement de m’étirer, en me redressant je m’aperçus que mon état s‘était nettement amélioré, j’avais même faim :
- Où est Aaron ? Demandai-je une fois la bouche et l’assiette vide .
En face Mylan me regardait l’air ébahi.
- Il est partit chercher nos nouvelles identités, tu auras assez mangé ?
Je hochai vigoureusement la tête.
- Coucou tout le monde. Tu l’as nourri, c’est bien. J’ai nos nouvelles identités.
- Hé je ne suis pas un animal de compagnie !

J’eus pour tout réponse un sourire désarmant.
- Alors ? Demanda le rouquin impatient.
- Je vais vous les donner mais avant une question me taraude. Un soir, quand nous étions séparés, tu as été dans un parcs pour placer des pétards.
Le curé s’était rembruni, méfiante je lui demandais :
- Oui ?
- Comment tu as fait ?
- Pourquoi ?
- J’ai adoré ! C’était réellement magnifique, j’adore les feux d’artifices, la magie du feux éclairant le ciel m’enchante.
Il ressemblait à une enfant au soir de noël, je ne pus contenir mon sourire quand je lui répondis :
- J’ai un oncle artificier, c’est le meilleur ! Il m’a tout appris, si tu veux je t’apprendrai.
- Oui. Fit il enthousiaste, puis satisfait de ma réponse il nous jeta une petite boite en velours noir,  déclarant d‘un ton solennel :
- Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme.
Padre ouvra l’écrin, deux alliances reposaient sur un coussin rouge. J’étais hébétée, je pense que Mylan était dans le même état.
mariage.jpg- Mais comment t’est venue une idée aussi loufoque ? M’exclamai-je. Pourtant Aaron semblait fier de lui. Ça ne serait pas plus logique qu’on soit marié ensemble ? Repris-je. Réfléchis, Mylan est un curé, de son coté l’intéressé semblait protester alors je repris, ou tout autre grade, on s’en moque. Il pourra pas faire un époux crédible ! Ça  serait pas simple, et plus logique si c’était toi mon mari. Je me tournai vers le curé, son regard était neutre. Ne te vexe pas padre, lui murmurai-je, mais c’est aussi pour toi.
- J’y ai bien pensé, répondit l’ange, mais c‘est impossible, je vous explique. Toi Mia tu seras architecte, tu travailleras avec moi.
- Attends, je ne sais pas du tout faire cela !
- Moi non plus ! Mais ne t’en fais pas ça va être amusant. Et puis la boite appartient aux Angels, donc même si on est nuls cela ne posera aucun problème. Toi padre tu reprends ton métier d’avocat. Je t’ai déniché un job dans le plus grand cabinet de New York.
- New York !
- Hé oui ma belle New York, c’est un peu loin je sais.
- Ça ne nous explique pas pourquoi tu ne veux toujours pas l’épouser, répliqua le curé.
- Les rôles sont répartis ainsi,  je la surveille la journée au travail, et toi le soir à la maison. Je ne pourrais pas être tout le temps sur le qui vive. Je ne peux pas faire de toi un architecte et de moi un avocat. Alors c’est l’organisation la plus logique.
- Tu aurais pu être médecin.
- Comme en Ontario ? C’est risqué. Et puis comme tu l’as dit padre est soumis à une obligation de chasteté, ce qui veut dire que les filles n’ont aucune emprise sur lui. Ce n’est pas mon cas et à coup sûr je serais distrait lorsque tu te promèneras en nuisette sous mes yeux. Le curé lui ne ressentira rien.
- Je suis un homme quand même. Protesta-t-il. Et puis repris-t-il, tu sais très bien que c’est faux, je ne suis pas ce genre de prêtre, alors arrête de me railler !
Le regard qu’ils s’échangèrent semblait contenir plus de mots que cette simple phrase, Padre aurait-il déjà violé son serment ? Je tentai de poser la question mais Aaron fut plus rapide.
- A la réflexion…, non c’est trop marrant, c’est la première fois que je rencontre un prêtre !
- Pourtant aller à la confession ne ferais pas de mal à ton âme, cependant je suis d’accord avec toi, elle sera plus en sécurité à mes cotés.
Dans un soupire, le curé s’empara d’une bague et la passa à mon doigt et sans qu‘un son n‘eut le temps de sortir de ma bouche hélas, je pris la seconde et imitai son geste. Un sentiment étrange naquit en moi. Tout au long de mes vies, jamais je ne m’étais mariée, mais j’avais souvent rêvé à ce moment, pourtant pas un seul instant je n’aurais songé que cette vision deviendrait réalité de cette façon. Je regardai le rouquin, mon trouble se reflétait dans ces yeux. Pour lui l’impression devait être encore plus étrange, jamais il ne se marierait, jamais il n’avait dû s’imaginer ce geste. Il allait devoir renoncer à sa vocation pour un instant devenir un homme comme les autres.
- Je vais me changer, déclarais-je.

 

Divin témoin 141

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 15:04

gaia prennant une balleCe petit bout de métal entêté allait transpercer la poitrine du curé. Alors qu’il levait les yeux, nos regards se croisèrent. La résignation et la peine emplissaient ce dernier moment de complicité. Non, ce n’était pas possible, c’était forcement un cauchemar. Par instinct je me lançai sur l’homme bientôt meurtri, il n‘était qu‘à quelques centimètres de moi. Je voulais le pousser : ce fut un échec et finalement ce fut moi que percuta ce maudit projectile. Une douleur fulgurante me transperça, et alors que des étoiles envahissaient mon champ de vision, j’entendais le curé hurler mon nom.
- Ne fais pas la même erreur que la dernière fois. Bats toi, je vais bien. Réussis-je à murmurer.
Il m’abandonna au sol. Doucement, je touchai ma poitrine, je sentis le liquide poisseux s’écouler de mon corps. Peu à peu ma chemise blanche se teintait de rouge. En levant les yeux je découvris le regard alerté de l‘ange, ça semblait grave. N’y tenant plus, je cédai enfin aux abysses qui m’appelaient.

    Lorsque j’ouvris les yeux j’étais dans un lit. Aaron me couvait d’un regard toujours anxieux.
- Comment ça va ?
- Je ne sais pas trop, où sommes nous ?
- Mylan t’a porté jusqu’ici, nous sommes dans notre chambre, au motel. Tu peux te vanter de nous avoir fait une belle peur.
- Pourquoi ? Demandai-je en m’étirant.
Une douleur me saisit l’épaule me clouant sur place. Ha oui, la bagarre.
- Tu as reçu une balle dans l’épaule.
- Vais je m’en remettre ?
- Apparemment, mais tu garderas une cicatrice.
- Parfait, je vais enfin entrer dans votre bande. Et toi tu vas bien ?
- Oui, et j’ai déjà le thème de notre prochaine leçon : comment éviter les balles. Je la donnerai aussi au rouquin fit-il en désignant l’homme endormi. Il t’a veillé toute la nuit. Je l’ai obligé à dormir ce matin. Mais cette tête de mule ne voulait pas te quitter alors il s’est endormi sur la chaise.
- Je ne suis pas une tête de mule, répondit l’intéressé.  Comment va-t-elle  ?
- Tu sais tu peux lui parler directement.
Il grogna. Durant cet échange je m’étais levée. Ma tête me tournait un peu mais j’aurais assez d’équilibre pour ce que je comptais faire. Doucement, d’un pas hésitant, je me dirigeai vers le curé, une fois arrivée sous son regard étonné je lui écartai les bras et me coulai dedans :
- Mais…
- Je te dois des excuses padre.  Tu avais raison, j’aurais dû t’écouter plutôt que de me braquer. Mes arguments étaient sans sens.
- Ça fait rien.
- Si, je n’avais aucun droit de te parler de la sorte. Ce que je t’ai dit était à la fois stupide et injuste.
Je ne le quittai pas des yeux cherchant la trace de ma rédemption. Cependant ça faisait longtemps que cet homme m’avait pardonné. Son regard bienveillant me dévorait alors que le mien n’était que doute et supplication. Il resserra son étreinte, et d’un geste doux chassa une mèche de mon visage. De nouveau sa chaleur avait crée un cocon autour de nous. J’avais oublié Aaron, témoin silencieux de nos crises et réconciliations :
- J’ai oublié cela dés que je suis calmé, et puis je n’ai pas non plus été très gentleman ce soir là. Nous sommes assez doués pour se blesser mutuellement. Maintenant c’est à moi de te remercier d’avoir pris une balle pour moi.
Je lui fis un sourire éclatant. Je ne m’étais pas rendu compte à quel point le poids de mes actes pesaient sur ma conscience. Son pardon fut libérateur.
- Vous êtes attendrissant tout les deux. Vu d’ici on dirait un couple.

 

Divin témoin 140

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